Les robots ont un cerveau qui fonctionne de mieux en mieux. Ils vont, grâce à leurs capacités d’analyse des données et de leur environnement, nous remplacer. Dans quelques années, cette chronique pourra être tenue par un robot journaliste. C’est déjà le cas pour les résultats sportifs dans plusieurs médias américains.
Cette voie est ouverte. Elle ne se refermera pas. Il faut donc la baliser. On va commencer par classer les robots selon leur capacité à occuper le marché du travail : le robot chirurgien, comptable, peintre, garde malade, conducteur d'engins... Un registre fonction du degré d'intelligence artificielle qu'ils vont intégrer et des responsabilités qu’ils vont occuper.
Cela va poser des questions d'éthique. C'est tellement important que le Parlement exclut les robots armés de ce projet de statut. Il y aura d’autres secteurs à mettre sous tutelle particulière. En premier lieu, la réparation et l'amélioration du corps humain. Ceux aussi dont l'intelligence artificielle croît de façon exponentielle, comme les robots jouets, médecins, commerçants, qui pénètrent au plus profond de nos intimités par le croisement de nos données personnelles.
Croire que le coût du travail peu qualifié en Europe sera un jour compétitif avec celui des robots est utopique
Christian Menanteau
Avec celui de l’éthique s'ouvre le chapitre de la responsabilité. Il est déjà au cœur du dossier du véhicule autonome. C'est un projet d’avenir. Mais à condition de cerner le statut juridique du véhicule robot et sa place dans la chaîne de responsabilité en cas d’accident, de dommage ou de perturbation. C’est valable pour l’ensemble des robots intelligents. Or aujourd'hui, légalement, un robot n’est pas responsable de ses actions.
Ces robots intelligents feront notre travail. Faut-il les taxer ? C'est a priori le bon sens. Sinon qui financera la Sécu et nos retraites, voire le revenu universel si cher à Benoît Hamon. Mais comme toujours, une taxe c’est un couteau à deux lames. En taxant les robots ici et pas en Chine ou en Amérique, on s’exclut de l’innovation et de l’excellence technologique. Le prix est connu : perte d’usines et d’emplois. Car il est utopique de croire que le coût du travail peu qualifié en Europe sera un jour compétitif avec celui des robots.
Ce statut ne sera pas définitivement établi avant quinze ans. La robotique et l'intelligence artificielle exigent des procédures d’immatriculation bien coordonnées, des standards technologiques, un droit, des politiques éducatives, d’emploi et sociales nouvelles. C'est vertigineux, car ces chantiers sont pharaoniques alors que le temps nous est compté.
Après une période record, les investissements chinois à l'étranger ont chuté de 36% sur douze mois.
13/20 à Plastimo. Le spécialiste de l'équipement pour la plaisance, en grave difficulté il y a cinq ans, va embaucher 60 personnes grâce à un contrat avec l'armée française.
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