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"Westworld" : 4 choses à savoir sur la série entre western et science-fiction
La nouvelle série événement de HBO, dont les premières audiences annoncent le succès, propose un univers fascinant entre western et science-fiction. Ambitieuse, riche, on la compare déjà à "Game of Thrones".
Dans Westworld, les humains ne sont pas vraiment des humains et ils n'en ont pas la moindre idée. Il s'agit d'un immense parc d'attraction, qui permet à ses clients de revivre la conquête de l'Ouest. Les rues sont peuplées d'androïdes (les "hôtes") qui pensent évoluer dans un monde authentique, créés pour parfaire l'illusion de vérité des hommes en vacances. Jusqu'au jour où un bug vient perturber la docilité des robots et met à mal le fonctionnement du parc. Tel est le pitch prometteur de Westworld, la nouvelle série phénomène.
Comme à son habitude, HBO ne s'est pas trompée. La chaîne câblée américaine, diffuseuse de séries au retentissement international qui ne manquent jamais de trouver leur public (Game of Thrones, Girls, True Blood) vient de réitérer l'expérience du succès son dernier bébé. Diffusé le 2 octobre, le premier épisode d'une heure dix a attiré 3,3 millions d'Américains, comme le rapporte Deadline. Un score qui en fait le meilleur démarrage de série pour la chaîne depuis True Detective. À quoi ressemble ce show de science-fiction, proposé chaque lundi en France sur OCS City, à 21h50, 24 heures après sa diffusion américaine ?
1. L'adaptation d'un film culte des années 70
Ce scénario, aussi alléchant qu'il puisse être, n'est pas nouveau : Westworld est la mise à jour sérielle d'un film de 1973 intitulé Mondwest. Écrit et réalisé par le romancier Michael Crichton, l'auteur du livre qui a inspiré Jurassic Park, le long-métrage racontait le séjour de deux hommes d'affaires dans ce dérangeant parc d'attractions, pris aux pièges alors que les machines deviennent imprévisibles.
La version série diffère légèrement, en cela qu'elle s'intéresse au point de vue des robots qui découvrent leurs origines plus qu'aux les humains qui doivent tenter de survivre. L'une des androïdes qui cherche à gagner la liberté, est au cœur de l'action.
2. Anthony Hopkins, Ed Harris... un casting incroyable
La série télévisée, si elle a longtemps été considérée comme inférieure au cinéma, a réussi à gagner ses lettres de noblesses. Ainsi, depuis des années, d'illustres noms du grand écran se bousculent pour apparaître sur son petit frère. Ainsi, après Jessica Lange dans American Horror Story ou Kevin Spacey dans House of Cards, c'est Anthony Hopkins qui s'essaye au jeu de la série dans Westworld. L'acteur oscarisé y incarne le docteur Robert Ford, l'inquiétant créateur du parc.
Evan Rachel Wood (Whatever Works, True Blood) campe quant à elle une androïde en pleine crise identitaire. James Marsden (30 Rock) lui donne la réplique dans la peau d'un jeune vacancier. Thandie Newton (à l'affiche de The Death and Life of John F. Donovan, le prochain film de Xavier Dolan) est également au casting. Enfin Ed Harris (L'Étoffe des héros, Abyss, Apollo 13) incarne L'Homme en noir, un mystérieux bandit armé, d'une violence rare, qui n'hésite pas à torturer les "hôtes" de Westworld.
3. J.J. Abrams lié au projet
S'il y a un gage de qualité, c'est bien celui-là. J.J. Abrams, maître de l'action et de la science-fiction dont chaque série est un succès (Alias, Lost, Fringe), est l'un des producteurs exécutifs des 10 épisodes de cette première saison. De quoi assurer un suspense aussi haletant que ceux de ses précédentes projets. Au cinéma, il a récemment réalisé les deux premiers volets de la saga Star Trek commencée en 2009.
4. Une série déjà controversée
Lors de la promotion, des extraits d'une scène de sexe particulièrement violente ont été dévoilés. Des images qui soulevé les interrogations de plusieurs journalistes concernant la représentation des femmes dans la série, comme le rapporte The Wrap. Un parti pris que J.J. Abrams a défendu bec et ongles dans une interview à la Press Association : "On ne peut pas raconter une histoire d’oppression sans représenter les opprimés. [...] Personne ne s'est engagé en se disant 'faisons une série qui déshumanise les femmes'. Je dirais que cette série fait l'exact opposé." Aux téléspectateurs de se faire leur opinion.
