Préparez-vous à un voyage étonnant dans le Bronx des années 70. Avec The Get Down, Netflix surfe sur la vague de ses séries inédites, comme pour Stranger Things. Mais dans ce show signé Baz Luhrmann, on vibre plutôt pour le hip-hop que les disparitions inquiétantes.S'il faut s'accrocher au début - un concert de rap en 1996, une scène plongée à demi dans l'obscurité, bousculée par un mash-up d'images sur le Bronx de 1977 - la suite accroche sans difficultés. Le voyage dans le temps a commencé. Notre critique, garantie sans spoilers.
Le Bronx, été caniculaire de 1977. C'est ici qu'on apprend à découvrir un groupe de jeunes férus de musique et de liberté. Si le disco est encore le roi, il s'apprête à être détrôné par le hip-hop qui commence à émerger. The Get Down nous plonge dans cette naissance, à travers les personnalités des héros et leurs histoires intimes mêlées à "la grande histoire" de New-York. Accrochez-vous au départ, le retour dans le passé est une très sonore et visuel, mais il en vaut largement la peine.
Baz Lhurmann est un habitué des stars. Mais pour The Get Down, il a choisi des acteurs quasi-inconnus. Un pari osé qui fonctionne parfaitement. Les adolescents sont justes de sincérité : Mylene qui veut devenir chanteuse disco, Ezekiel "tailleur de mots", Shaolin le prochain Grandmaster Flash... Le spectateur a envie de les voir réussir, ressent leurs découragements ou leurs joies, rythmées par la bande son originale. Pour un premier passage devant la caméra, ils sont convaincants et étonnants.
The Get Down est la première série de la plate-forme dédiée à l'histoire du hip-hop. HBO avait Vinyl et son rock, Netflix a le hip-hop. Et bien évidemment, la musique est au cœur des épisodes. Et pour une bande originale qui en jette, le réalisateur s'est entouré des grands noms du genre. Grandmaster Flash, pionner du hip-hop - dont la série s'inspire - et le rappeur Nas, rappeur de renom, né en 1973. La série retrace d'ailleurs leurs débuts dans le milieu. Pour autant, vous n'échapperez pas aux hymnes du disco et à Daddy Cool, entre autres, qui tente de garder sa couronne musicale.
Baz Lhurmann l'a prouvé maintes fois : la mise en scène, il en est le roi. Couleurs flash, plans séquences, images au ralenti, parfois kitschs... C'est esthétique, parfois tape-à-l’œil, mais tout est en harmonie avec l'histoire et ses héros. On ne s'ennuie pas et on parvient à s'habituer aux mash-ups des images découvertes dans le premier épisode. Les fans d'une galaxie très très lointaine apprécieront les clins d’œil à Star Wars, et certains spectateurs retrouveront une ambiance proche de West Side Story.
Coupes afros, pantalons pattes d’éléphant, chemises en satin, affrontent baskets Puma, jeans délavés et T-shirt flashy. Deux styles de vêtements pour deux styles de musique. Brillant et convaincant..On vit, écoute et respire ce Bronx de 1977. Une immersion impeccable, qui en jette plein les yeux. Rendez-vous le 12 août sur Netflix pour les 6 premiers épisodes de la saison 1.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte