Peter Jackson, le réalisateur du "Seigneur des Anneaux", rend hommage à Christopher Lee

"C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de Sir Christopher Lee." Peter Jackson, le réalisateur de la trilogie du Seigneur des Anneaux et de celle du Hobbit, a partagé sur Facebook un texte personnel, poignant, pour témoigner de son amitié pour l'acteur, décédé le 7 juin. Le réalisateur connaît bien le comédien, qui a joué Saroumane dans les deux saga de fantasy adaptées des romans de J.R.R Tolkien. "Il n'était pas dans sa forme habituelle depuis quelque temps, mais son esprit est resté, comme toujours, indomptable", écrit le cinéaste.

Peter Jackson évoque notamment la polyvalence du comédien, "un homme du monde, dans tous les sens du terme, avec une grande appétence pour l'art, la politique, la littérature, l'histoire et la science". "Lorsque je venais à Londres, rendre visite à Christopher et Gitte (ndlr : la femme du comédien) était une des choses que je préférais", confie le réalisateur. Il évoque ainsi les "histoires de son extraordinaire vie, d'autant plus intéressantes, qu'elles étaient vraies". L'acteur a par exemple fait la seconde guerre mondiale.

"Tu as déjà entendu quelqu'un se faire poignarder dans le dos ?"

Dans les bonus du DVD du Retour du Roi, le troisième volet du Seigneur des Anneaux, le réalisateur révèle une anecdote qui en dit long sur le passé fascinant de Christopher Lee. Saroumane, le personnage qu'il incarne dans le film, se fait poignarder dans le dos. Peter Jackson a donc commencé à détailler à Lee la manière dont il devait crier au moment de se faire tuer. "Est-ce que tu as déjà entendu quelqu'un se faire poignarder dans le dos, Peter ? Parce que moi, oui", l'avait alors corrigé le vieil acteur.

"Il n'y aura jamais d'autre Christopher Lee. Sa place est unique dans l'histoire du cinéma et dans les cœurs de millions de fans du monde entier. Le monde sera plus petit sans lui à l'intérieur", termine Peter Jackson, avant de conclure : "une icône du cinéma s'est transformée en légende".