En 1999, le public découvre le dernier film de David Fincher, Fight Club, adapté du roman de Chuck Palahniuk. Ce long-métrage, qualifié notamment de "dégueulasse", subira les foudres des spectateurs et de la critique. Pourtant, dix-huit ans plus tard, force est de constater que le long-métrage mettant en scène Brad Pitt et Edward Norton a complètement changé la donne en s'imposant comme un objet cinématographique adulé par de nombreux fans.
Mercredi 26 juillet, le film devenu aujourd'hui culte ressort dans les salles obscures, pour le plus grand bonheur des cinéphiles. L'un des grands plaisirs de Fight Club est de découvrir à chaque visionnage de nouveaux éléments d'intrigues ou des clins d’œil dissimulés dans le décor. L'occasion parfaite de retourner au cinéma pour essayer de remarquer les nombreux secrets qui parsèment le film.
Après un premier visionnage, les spectateurs sont généralement surpris et/ou choqués. Et pour cause : son final bouleversant remet en question tout ce que le public a pu observer pendant deux heures. La manière dont David Fincher décide de raconter l'histoire y est pour quelque chose : l'omniprésence de son narrateur brouille totalement les pistes. Lorsque l'on décide de se replonger dans le film une seconde fois, le spectateur découvre pourtant que des indices indiquaient dès le début au spectateur ce twist final parfaitement maîtrisé. Attention, Spoilers.
Le film est parsemé de références à la relation complexe entre Tyler Durden (Brad Pitt) et le narrateur (Edward Norton). Lorsque les deux personnages prennent le bus, ils n'achètent qu'un ticket. Plus tard, alors que Tyler Durden conduit une voiture, le narrateur sort également du côté du conducteur. Autant d'indices qui peuvent mettre la puce à l'oreille et qui rendent le film particulièrement plaisant à redécouvrir.
Les fans de Fight Club ont un grand jeu : essayer d'y repérer les nombreux clins d'oeils et images cachées. Car David Fincher a bourré son long-métrage de clins d’œil invisibles ou presque au premier visionnage. Après les copyrights en vigueur au début du film, une image comportant le mot "warning" apparaît sur fond rouge pendant une seconde à peine. "Chaque mot que vous lisez en petit caractère est une seconde de perdue de votre vie. N'avez-vous rien d'autre à faire ?" Ce message est d'ailleurs signé par... Tyler Durden, le personnage joué par Brad Pitt.
Le protagoniste apparaît également dans le film bien avant qu'il ne soit proprement introduit, sans que le spectateur ne s'en rende immédiatement compte. On peut notamment l'apercevoir un court instant dans l'open-space où travaille le narrateur et dans une publicité que ce dernier regarde. Dans la scène finale également, un cliché de pénis apparaît quelques secondes. Ceci est un clin d’œil au personnage de Brad Pitt, qui avoue au cours du film s'amuser à insérer de telles images lorsqu'il travaillait comme projectionniste.
Fight Club comporte également des références à la pop culture. Deux musiciens tiennent par exemple des seconds rôles. Le rockeur Meat Loaf incarne Robert Paulson, un ancien bodybuildeur qui a souffert d'un cancer aux testicules. Le film de David Fincher est également l'un des premiers où l'on peut apercevoir Jared Leto, alors connu comme le chanteur de Thirty Seconds to Mars, avant qu'Hollywood ne lui ouvre ses portes.
Une référence au statut de rockeur de l'acteur est également dissimulée dans le film, lorsque Tyler Durden se lance dans un discours passionné à l'attention des membres du Fight Club. Il déclare : "Grâce à la télévision, on a tous été élevé à croire qu'un jour nous serons tous des millionnaires, des dieux de cinéma ou des rock stars". Sur ce dernier mot, il se tourne vers le personnage incarné par Jared Leto.
Si Fight Club a aujourd'hui conquis le public, c'est parce qu'il est l'un des premiers films à gros budget à critiquer de plein fouet la société de consommation et le capitalisme. Dans une scène, l'appartement du narrateur se transforme en catalogue Ikea, alors que l'on peut apercevoir une New Beetle détruite à coup de batte par Edward Norton et Brad Pitt. De nombreux logos de marques sont également disséminés dans le film.
C'est surtout avec les gobelets Starbucks que le réalisateur s'est amusé. David Fincher révélera plus tard en avoir mis dans chacune des scènes du film. Un jeu de cache-cache auquel se sont adonnés les fans, qui peuvent désormais partir à la recherche de ces secrets dans les salles obscures.
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