Exploser un monument historique, c'est l'un des plaisirs coupables des réalisateurs de blockbusters hollywoodiens. Le numérique aidant, ces scènes sont de plus en plus impressionnantes - en témoigne la séquence de G.I. Joe 2 dans laquelle la Tour Eiffel s'écroule sur elle-même, ou celle de San Andreas, où le Golden Gate est éventré par un bateau de marchandises. Mais les deux maîtres du genre, ce sont incontestablement Michael Bay et Roland Emmerich.
Le premier, souvent moqué pour sa mise en scène tape à l'oeil, avait relancé le film catastrophe à la fin des années 90 avec Independance Day. Dans le long métrage, les aliens explosent la maison blanche à l'aide d'un rayon bleu géant. Une idée novatrice pour l'époque, qui s'est transformée en argument de vente - l'image figure sur l'affiche du film.
Le second, Roland Emmerich, est passé maître dans l'art de mettre en scène les cataclysmes les plus improbables. Le Jour d'Après, en 2004, montre les conséquences d'une l'ère glacière brutale. À commencer par un festival de tornades qui détruisent Los Angeles, et bien sûr les fameuses lettres Hollywood. Emmerich franchit un nouveau palier en 2009 avec 2012, sans doute l'apogée des films du genre. Dans cette scène, le Vatican est tout simplement balayé par un tremblement de terre.
Détruire un monument, c'est s'assurer un "money shot", ce plan souvent coûteux et riche en effets spéciaux qui va servir dans la bande annonce à attirer le public. C'est par exemple le cas de la destruction du Kremlin, qui sert de point de départ à Mission Impossible 4. Ou de la décapitation de la statue de la Liberté dans Cloverfield. S'attaquer à un symbole, c'est aussi une manière pour les scénaristes de montrer que la situation est grave. Dans Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé, les Mangemorts s'attaquent au pont Millenium à Londres. Une manière de montrer au spectateur que le danger, jusqu'ici confiné au monde des sorciers, envahit les monde des moldus.
Et parfois, c'est aussi l'occasion de faire preuve d'humour. C'est ce qu'avait fait Tim Burton en 1996 dans Mars Attacks !. Dans cette relecture amoureuse de la science fiction des années 60, le réalisateur s'amuse à détruire des tas d'édifices reconnus, comme Big Ben ou le Mont Rushmore. Des sculptures des petits hommes verts prennent la place des figures géantes des présidents américains.
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