- Accueil
- Culture
- Arts et spectacles
- VIDÉO - Dany Boon de retour : "Je préfère parler des vrais gens"
VIDÉO - Dany Boon de retour : "Je préfère parler des vrais gens"
INVITÉ RTL - Dany Boon présente dans "Laissez-vous tenter" son nouveau film, "Raid dingue", et son nouveau spectacle, "Dany de Boon des Hauts-de-France", à l'Olympia à partir du 9 novembre.
Dany Boon réussit à être partout : sur scène et au cinéma. Il est également parrain de cœur d'une maison-musée sur Raymond Devos, qui ouvre ce 7 novembre à Saint-Rémy-les-Chevreuses. Le 9 novembre, il démarre son nouveau spectacle, Dany de Boon des Hauts-de-France, à l'Olympia, jusqu'au 15 janvier. Il s'intitule Dany de Boon des Hauts-de-France, et sera ensuite porté sur les routes de France. L'occasion de fêter les 25 ans de carrière du comédien, réalisateur et humoriste, qui signe des sketchs inédits, et rejoue des classiques.
"De faire rire en direct, on revient aux sources, aux origines, reconnaît Dany Boon, invité de Laissez-vous tenter. Je parle même de mes débuts sur scène. Je fais le mime automate. Les rires en direct me font beaucoup de bien. Je les ai aussi sur les avant-premières, mais sur la longueur... Faire jouer des personnages en contact avec le public, c'est un bonheur de retrouver ça."
Spectacle apolitique
Le regroupement des régions et le changement de leur nom a marqué Dany Boon, qui en a tiré inspiration pour son nouveau spectacle. Le Ch'ti ne pouvait pas passer à côté du nouveau nom de sa région, Hauts-de-France. "J'ai trouvé ça particulier. C'est très bizarre quand sa région change de nom et qu'on voit la météo. Ça m'a donné l'idée du sketch, de l'affiche. C'est de la matière formidable. C'est absurde. C'est presque du Devos !"
Je préfère parler des gens, des vrais gens.
Dany Boon
Mais à part ce clin d'œil administratif, pas d'autre référence à l'actualité dans le spectacle. Un choix naturel pour Dany Boon : "Je préfère parler des gens, des vrais gens. C'est compliqué quand on parle politique, ça vieillit vite, c'est vite obsolète." Dans son spectacle, Dany Boon s'en prend à tout et à tout le monde. Sur scène, il se présente comme un vieux de 50 ans, aux "réflexions de vieux" face à ses ados revêches.
S'il joue ce nouveau spectacle à l'Olympia, Dany Boon n'aurait aucun problème à le rejouer au Bataclan, qui s'apprête à rouvrir ses portes. "J'y ai joué en 1998 pendant 6 mois. J'y retournerais bien sûr si on me le demandait. C'est important de montrer que ça continue, que la vie reprend le dessus et qu'on avance, qu'il faut continuer à vivre comme avant, même si ce sont des moments durs. J'ai été bouleversé, comme tout le monde."
"Raid dingue", son 5e film en tant que réalisateur
Raid dingue, le 5e long-métrage de Dany Boon en tant que metteur en scène et auteur, sera en salles le 1er février. RTL, partenaire du film, a pu le voir en avant-première, et se rendre sur l'un des lieux de tournage, qui n'est autre que le QG du Raid, en banlieue parisienne.
Mais revenons d'abord sur l'intrigue : cette comédie d'action à connotation romantique montre une jeune policière, Joanna, jouée par Alice Pol (Cézanne et moi). Fille du ministre de l'Intérieur, elle rêve de rejoindre le Raid. Mais elle est maladroite et pas très douée. Son père fait en sorte qu'elle passe les examens d'entrée, pensant que ça la découragera. Elle va tomber sur Eugène Froissard, joué par Dany Boon. L'un des cadors du Raid, mysogine parce que quitté par sa femme pour son frère, et pas du tout ravi de voir débouler cette recrue très particulière.
Alice Pol est un Pierre Richard au féminin.
Dany Boon, sur RTL
"Je vois les gens du Raid depuis 2 ans et demi, ils sont extraordinaires, insiste Dany Boon auprès de RTL. J'ai tourné avec Alice Pol (dans Supercondriaque, ndlr), et je me suis rendu compte que c'est un Pierre Richard au féminin." Dany Boon a écrit le scénario avec Sarah Kaminksy. "C'était aussi important de rendre hommage à ces gens qui risquent leur vie pour sauver celle de gens qu'ils ne connaisent pas", souligne Dany Boon.
Par ailleurs, l'acteur et réalisateur est parrain de cœur d'une maison-musée sur Raymond Devos, son mentor, ouverte à Saint-Rémy-les-Chevreuses. "Je l'ai vu en spectacle avec ma mère quand j'étais petit, il m'a fait monter sur scène à la fin, je n'ai pas pu dire un mot, j'étais impressionné, ça devait être en 1993. J'avais une relation extraordinaire avec lui. On se téléphonait souvent, j'écoutais plus que je parlais, évidemment. Quand j'avais une mauvaise critique, il me remontait le moral. Ses textes sont toujours vivants et lumineux. Je les lis à mes enfants le soir avant de s'endormir."
