Parmi les sorties cinéma du 24 février, le très attendu The Revenant avec Leonardo DiCaprio et Je ne suis pas un salaud d'Emmanuel Finkiel avec Nicolas Duvauchelle. D'abord une fresque sauvage et violente pour le film d'Alejandro Gonzalez Inarritu où Leonardo DiCaprio campe un trappeur prêt à tout pour se venger. Une autre sortie américaine avec La Fabuleuse Gilly Hopkins avec Kathy Bates et Glenn Close. Enfin Pattaya, la nouvelle comédie française de Franck Gastambide.
The Revenant est une épopée dont il est impossible de sortir indemne. Survie, vengeance, et justice sont les maîtres mots du film, dans une nature glaciale et indomptée. Adapté du roman de Michael Punke et de l'histoire du trappeur Hugh Glass, ce film pourrait bien permettre à DiCaprio de remporter son premier Oscar.
La fabuleuse Gilly Hopkins raconte l'histoire de Gilly, une adolescente qui passe de foyer en foyer. Elle épuise toutes ses familles d'accueils jusqu'au jour où elle rencontre Mme Trotter. Elle lui ouvre son cœur et permet à Gilly de croire une bonne fois pour toute qu'elle peut trouver une famille. Un film très classique mais qui fait du bien.
Pour ce film, Nicolas Duvauchelle (Eddie) a reçu le Valois du meilleur comédien au dernier festival d'Angoulême. Il joue un jeune homme sans repères, séparé de sa compagne et au chômage. Un soir, il se fait tabasser et se réveille à l'hôpital. À son réveil, il recommence à retrouver une vie normale. Mais, lorsqu'il doit identifier son agresseur, Eddie commence une lente descente aux enfers, enfermé dans un mensonge. L'acteur est formidable, il est épaulé par Mélanie Thierry qui incarne sa compagne. Elle tente de le sauver malgré tout. "Elle le sait au fond d'elle que c'est perdu d'avance, mais elle a quand même envie d'y croire", explique l'actrice.
À voir également : Tempête de Samuel Collardey. Une chronique familiale autour d'un marin pêcheur qui va devoir choisir entre son métier, sa passion de la mer et la sauvegarde de sa famille, notamment ses deux enfants ados. Un film fragile et un peu maladroit mais attachant.
Une comédie maintenant qui risque de faire son petit effet Pataya de Franck Gastambide. Après le succès des Kairas en 2012, le réalisateur reprend la même équipe pour un scénario qui nous entraîne de la banlieue parisienne en Thaïlande. Les deux bras cassés du casting ont l'idée d'inscrire en Thaïlande, un de leurs voisins nains à un combat boxe thai réservé aux gens petite taille. Après les 20 premières minutes réussies, l'ensemble s'enlise et enchaîne les situations improbables autant que soûlantes, malgré le charisme de Gastambide et la performance de Gad Elmaleh en gourou arts martiaux assez gonflé.
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