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Stromae, Christine and the Queens… Les artistes francophones qui s’exportent à l’étranger

Alors que Stromae s’apprête à faire une tournée qui l’emmènera sur les routes américaines, et que Christine and the Queens sort son premier EP outre-Atlantique, retour sur deux succès qui dépassent les frontières hexagonales.

Christine and the Queens, lors des Victoires de la Musique, le 13 février 2015
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
La rédaction numérique de RTL

Édith PiafCharles AznavourSerge Gainsbourg… Les artistes qui ont connu une carrière durable à l’étranger ne sont pas si nombreux. Il y a, bien sûr, ceux qui sont devenus des stars aux États-Unis. Parmi eux, PhoenixAir ou Daft Punk, qui ont tout raflé aux Grammy Awards en 2014. Il y a aussi les chanteurs qui ont un public fidèle en Russie, comme Mireille Mathieu, ou au Japon comme Alizée.

Bureau Export, société qui accompagne le développement d’artistes français à l’international, a aidé en 2014 une centaine d’artistes à faire connaître leur musique. Parmi eux, Héloïse Letissier, alias Christine and the Queens. Après avoir séduit la France - elle a été sacrée interprète féminine de l’année aux dernières Victoires de la musique - et l’Allemagne, la chanteuse tente sa chance du côté des publics anglais et américains. Elle est soutenue par ses homologues anglo-saxons. La chanteuse néo-zélandaise Lorde a plusieurs fois exprimé son admiration pour le clip de Saint Claude et sa "mélodie transcendante". MadonnaMark Ronson et Marina and the Diamonds, dont elle va faire la première partie outre-Atlantique, sont aussi sous le charme de son style.

Coqueluches de la presse anglo-saxonne

À 26 ans seulement, Christine and the Queens s’offre cette année un passage par le génial festival indépendant d’Austin SXSW le 21 mars et la sortie d’un EP, dont les paroles ont été adaptées en anglais, sur le label américain Neon Gold Records. Après ses 300.000 albums vendus en France, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Outre-Manche, elle s’attire déjà les faveurs de la presse. Le Guardian se félicite que la mode british ait inspiré son style vestimentaire à la frenchie. C’est de Londres que lui vient cette identité scénique. "Son nom anglais et son attitude subversive vis-à-vis des conventions sexuées de l’industrie de la musique montrent bien son amour de la contre-culture britannique", écrit le journaliste du Guardian. Sur Noisey, on salue son premier titre dans la langue de Shakespeare (Tilted, adapté de Christine).

Au même moment, un autre artiste francophone continue son chemin sur la vaste scène américaine. Stromae, comme Christine and the Queens, fait la promotion de son album Racine Carrée, qui a bénéficié d'une sortie presque mondiale. Contrairement à son homologue française, Stromae n’a pas traduit ses chansons, mais les beats de ses tubes et leur message social semblent avoir traversé les frontières. C’est au moment où son succès battait son plein en France en 2013, que le chanteur belge a titillé la curiosité des journalistes anglophones, après avoir cartonné en Belgique, en Suisse, au Canada... En octobre 2013, il fait l’objet d’un portrait dans le prestigieux New York Times. Le Guardian lui consacre un article et titre : "Cette superstar de la pop européenne dont vous n’avez jamais entendu parler."

Le double de scène de Stromae fascine

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Les identités que les artistes francophones, tels que Christine and the Queens, Stromae ou les Daft Punk, s’inventent pour affronter la scène séduisent les Anglo-Saxons. S’ils sont pourtant habitués à des shows avec des moyens spectaculaires, ils apprécient la facilité avec laquelle, à l’aide d’un casque ou d’un simple costume noir, les artistes se glissent dans la peau de leur double artistique. Ils apprécient tout particulièrement leur talent de danseur et les chorégraphies à la fois simples et légères. Le hasard fait bien les choses puisque Stromae et Christine and the Queens partagent bien plus qu'un sens aigu du style. Ils font tous les deux appel à la même chorégraphe, Marion Motin, une jeune artiste énergique qui impose sa patte sur la scène française. 

Le journaliste du New York Times, dans son portrait de Stromae, saluait le savant "mélange identitaire" de ses performances, amené notamment par ses talents de danseur. Le Guardian citait le jeune belge expliquant l’invention de son double, une vision "mégalomaniaque" à l’opposé de sa timidité habituelle. Une bonne dose d’originalité qui le mènera sur les routes américaines tout le mois d’avril, de Oakland à Los Angeles. On souhaite le même succès à la jeune Héloïse.

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