Alors que la journée de dimanche commence à peine pour les festivaliers de l'hippodrome de Longchamp, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho a investi la plus grande scène du festival. Le public est déjà nombreux sur la pelouse des Solidays. Il s'est rapidement mis à danser sur les compositions de Flavia Coelho, une musicienne à l'énergie solaire et à l'optimisme communicatif dont le style musical se nourrit du reggae, de la funk et de musique brésilienne.
À 16 heures, Hyphen Hyphen s'est produit sur la scène Domino. Les quatre Niçois n'ont même pas encore sorti leur premier album (Times, à paraître en septembre 2015) mais le public était déjà conquis. Santa, la chanteuse de Hyphen Hyphen, mène son groupe avec une énergie impressionnante et, sur la scène comme dans la fosse, l'ambiance était survoltée.
Les festivaliers continuent d'affluer à l'hippodrome de Longchamp. Il est encore tôt mais les organisateurs se félicitent déjà d'avoir battu le record d'affluence de l'année passée. En début d'après-midi, ce sont en effet plus de 180.000 tickets qui ont été vendus.
Devant la scène Paris, c'est l'heure de la traditionnelle cérémonie en l'honneur des victimes du sida. Un moment chargé d'émotions où personnalités et anonymes se sont tenus les uns à côté des autres pour célébrer la mémoire de leurs amis disparus. Antoine de Caunes, le président d'honneur de l'association Solidarité Sida, Sébastien Folin, son parrain, Maïtena Biraben ou encore l'humoriste Claudia Tagbo étaient présents.
C'est ensuite Damian "Jr. Gong" Marley qui a pris possession de la grande scène des Solidays. Un nuage de poussière rendait le fils de Bob Marley et sa troupe de musiciens presque invisibles. Cela n'a pas empêché le jamaïcain de faire danser la foule avec ses morceaux mélangeant reggae, dancehall et rap. Il a aussi rendu hommage à son père en interprétant Could You Be Loved et Get Up Stand Up, deux morceaux en résonances directe avec l'esprit des Solidays.
Une heure plus tard, certains festivaliers sont restés dans le même registre avec le concert de Nneka sur la scène Dôme. Mais sous le petit chapiteau César Circus, un enfant de la soul a attiré les curieux. Tee-shirt de Patti Smith et cigarette au bec, Benjamin Booker s'est produit devant une petite foule conquise par son rock brut et sa performance habitée.
Le jeune américain a fait ses classes musicales à la Nouvelle-Orléans et ne tourne que depuis février dernier. Après avoir fait des études de journalisme, il a déménagé en Louisiane et a fini un peu par hasard par écrire des chansons. "J'ai commencé en écrivant des morceaux pour des amis, et puis l'occasion s'est présentée de faire un album", a-t-il raconté à RTL.fr. Entouré d'un batteur et d'un bassiste, le musicien de 26 ans a interprété les morceaux de son premier album éponyme dans des versions plus électriques et spontanées.
Retour sur la scène Paris à 20 heures où a lieu une Color Party. Les festivaliers se sont alors retrouvés couverts de pigments de toutes les couleurs avant de danser sur les morceaux de Zebda.
À 21 heures, l'impressionnante prestation de St.Paul and The Broken Bones a attiré les curieux sous le César Circus. Tout droit venu d'Alabama, la formation de 7 musiciens a offert un concert d'une rare émotion. Paul Janeway, son chanteur en costume et chaussures à paillettes, a envoûté l'assemblée avec sa messe rock.
Sa voix puissante et bouleversante a réveillé les esprits de la soul et du blues avec notamment la reprise d'Otis Redding, I've Been Loving You Too Long. Le public a été très respectif à la performance du groupe et ne s'est jamais autant manifesté. Cris, applaudissements, les spectateurs ont même réussi l'exploit du rappel en festival.
Les derniers rayons du soleil manifestent leur présence derrière la grande scène de l'hippodrome. Pendant ce temps là, The Parov Stelar Band a installé son electro-swing avant de terminer cette 17ème édition des Solidays. Le DJ australien, accompagné de tout un groupe, a fait danser une dernière fois la foule avec un son rétro modernisé.
Le festival a fermé ses portes avec un compteur qui a explosé celui de 2014. 225.000 personnes ont participé aux Solidays édition 2015, contre 175.000 l'année dernière. Une réussite qui permettra de lever plus de 2,6 millions d'euros, pour les premières estimations en début de journée. Car derrière la musique et la fête, il ne faut pas oublier que ce festival est un outil pour récolter des fonds et sensibiliser toujours plus de personnes à la lutte contre le sida. "Je me félicite de l'esprit du festival qui perdure depuis 17 ans", a confié Antoine de Caunes avant de rappeler que "sans les bénévoles, il n'y aurait pas de festival". Cette année, ils étaient 1 500 sur l'hippodrome de Longchamp à assurer les festivités.
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