Le spectacle de danses irlandaises Irish Celtic est de retour, à quelques jours de la Saint-Patrick. La tournée Générations vient de débuter en France. La troupe sera ce soir à Agen. Et au Palais des Sports à Paris les 11, 12 et 13 mars. C'est dans un grand studio, sur le port de Dublin, que 24 danseurs font leurs répétitions. Parfaitement synchronisée, la troupe répète l'un des vingt tableaux du nouveau spectacle.
Tout se passe dans un pub, au bord d'un lac irlandais. Le tenancier veut prendre sa retraite et passer la main à son fils Diarmuid. Plutôt du genre fainéant, le jeune homme va se révêler. Il veut relancer ce lieu de vie où l'on danse, et où toutes les générations et traditions se croisent. "On aime montrer le pouvoir et le force incarnés par la danse des garçons, mais on veut aussi mettre en exergue la douceur et la légereté des filles, défend Ciaran Connelly, le chorégraphe. Dans ce spectacle, vous allez voir des danses traditionnelles en solo, des danses irlandaises et des claquettes. Vous aurez donc trois danses différentes qui font du bruit avec les chaussures, des mouvements en provenance des États-Unis, de la tradition irlandaise, ou contemporain.
Irish Celtics fait même revivre une danse insolite avec des balais. Diarmuid Meade joue le rôle du fils : "C'est une vieille tradition, elle a fait son retour il y a quelques années. C'est une danse visuelle parce que tu peux faire plein de choses avec un balai. On ne fait pas que frotter le sol. On danse avec, on effectue beaucoup de mouvements. Mais attention : si tu touches le balai, tu tombes, et le public se moque de toi."
Le numéro est vraiment drôle, décalé, énergique. Ça semble si fluide, alors qu'en fait les danseurs souffrent le martyr. La danse irlandaise, c'est pas toujours le pied : "Quand tu mets des nouvelles chaussures, c'est très douloureux, explique Ciaran Connelly. Ça prend environ 8 semaines pour casser la chaussure. On doit les plonger dans de l'eau bouillante puis on attend qu'elles sèchent, ça détend le cuir. Ça n'empêche qu'on souffre des chevilles et des doigts de pieds. Les danseurs irlandais ont des pieds vraiment peu séduisants."
Ces danses sont si physiques qu'il a fallu adapter la scène. "On a fabriqué une scène souple en bois. C'est plusieurs épaisseurs de contreplaqué, de 10 mètres sur 4 mètres, révèle le producteur Nicolas Ferru. Ils dansent systématiquement sur cette scène-là. On a eu beaucoup de blessures avant. Les genoux sont très sollicités.
Le chanteur Jean-Jacques Goldman a donné son autorisation pour que sa chanson Et l'on n'y peut rien soit adaptée. Vous l'entendrez dans Irish Celtic Generation. 2h15 de spectacle avec orchestre live. C'est en tournée partout en France : les 11, 12 et 13 mars au Palais des Sports de Paris, Le 15 mars à Strasbourg, le 18 à Lille, le 19 à Nantes, ou encore le 27 à Lyon. Et une nouvelle tournée aura lieu à l'automne. Les prix vont de 30 à 70 euros.
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