Thomas Dutronc s'est installé à la Nouvelle Ève à Paris. Une petite salle dans laquelle il jouera jusqu'au 26 mars. Lundi soir, il y a interprété plusieurs titres inédits, que l'on retrouvera dans son troisième album, à paraître cet automne. En coulisses, le chanteur a également annoncé qu'il écrirait pour son père, Jacques.
Dans ce petit cabaret d'à peine 300 places, une ambiance feutrée, intimiste, aucun décor. Trois musiciens sont sur scène : une guitare, une contrebasse, un banjo. Et Thomas Dutronc arrive sur la pointe des pieds. En costume cravate. Avec une chanson inédite : Qui je suis, un des huit nouveaux titres que le chanteur a interprété, les yeux rivés sur ses paroles.
"On est un peu tendu, forcément c'est la première. Mais vous le savez, vous êtes venus pour voir des imperfections, des gens vachement stressés et le problème c'est qu'on fait une musique qu'est basée justement sur la décontraction, le plaisir...", s'excuse-t-il à son public avec humour.
Il explique, un crayon à la main, que certaines chansons sont terminées, comme Allongés dans l'herbe. Et que d'autres sont encore à peaufiner. Thomas Dutronc a, par exemple, tester différentes rimes du titre Archiméde devant ses fans. Il lui manque encore un ou deux couplets. L'artiste de 40 ans a voulu confronter ses chansons au réel. Avant même de les avoir mises en boîte.
"D'habitude on enregistre des chansons dans son coin, on ne se rend pas bien compte de l'impact qu'elles ont. Au bout de 6 mois de tournée, les morceaux on les change, les transforme, alors que sur le disque ils ne bougent plus", regrette-t-il, c'est pourquoi il a décidé de profiter de cette "formule acoustique" qui lui permet de changer des choses au dernier moment. Son but, c'est "d'arriver en studio avec déjà des formes qui sont les meilleures possible."
On retrouve ces guitares gitanes enlevées, des textes ciselés, une bonne humeur communicative. Ça parle d'amour, de la légèreté de la vie, de la place qu'on a dans la société d'aujourd'hui. Thomas Dutronc reprend également , extrait du .
Il revisite ses tubes J'aime plus Paris ou Comme un manouche. Il rythme son tour de chant avec des interludes guitares jazz et s'offre deux reprises : Chez les yéyés de Serge Gainsbourg et À toute Berzingue, chantée en 1969 par un certain Jacques Dutronc.
Le fils de Françoise Hardy a chanté Je n'suis personne. Un titre qu'il n'enregistrera pas cet été. Ce texte, il va l'offrir à Jacques Dutronc. C'est la première chanson d'un album que le fils prépare pour le père. "Dès que l'on a fini mon disque, on va partir avec les copains et on va essayer de travailler avec lui (Jacques Dutronc, ndlr), trouver quelques chansons. Je ne dis pas qu'on va faire tout le disque, mais si on arrive à en trouver deux trois déjà ça serait bien. Dans l'absolu, il n'a pas besoin de ça, il a déjà tellement eu de super belles chansons", conclut-il.
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