"La Folle journée" : le festival de musique classique sur le bon tempo

REPLAY - "La Folle journée" anime jusqu'à dimanche la ville de Nantes. Le festival de musique classique a démarré mercredi 28 janvier.

Anne Queffélec au piano.

Crédit : FRANK PERRY / AFP

"La Folle journée" met en valeur la musique classique.

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Jusqu'à dimanche Nantes accueille "La Folle journée", un des plus grands festivals de musique classique. Cet énorme événement accueille 350 concerts, 1 800 musiciens et 150 000 visiteurs. Il s'agit d'un incontournable dans le monde du classique.
Les visiteurs pourront entendre ce jeudi soir le Messie de Haendel à 20 h 30. Ce qui est remarquable pendant cette Folle journée, c'est l'enchaînement des concerts. Beaucoup sont courts, de 45 minutes seulement, pour permettre d'aller en voir d'autres dans la foulée. Les premiers débutent vers 9 h 30 le matin, les derniers se terminent vers 23 heures.
Dans le public, tout le monde s'y retrouve : mélomanes avertis, amateurs ou néophytes. Et en dix ans, le festival s'est considérablement développé. Il ne se joue plus uniquement à Nantes, mais dans onze villes des Pays de la Loire, sous les commandes de la directrice, Michèle Guillossou.

Au plus près des artistes

Cette année, à Nantes, le vaste thème des "passions de l'âme et du cœur" seront au cœur du festival. Cela passera par de la musique profane ou sacrée, des Passions de Bach aux opéras de Puccini, en passant par le romantisme de Schumann ou de Brahms. Le prix des places est accessible au plus grand nombre puisqu'il varie de 7 à 25 €. Et il est facile de rencontrer les artistes.
On peut par exemple, y croiser la pianiste Anne Queffélec, sœur de l'écrivain Yann Queffélec. Elle a notamment interprété hier soir Scarlatti. L'album d'Anne Queffélec est le disque officiel de la Folle journée, il est aussi Classique d'Or RTL du mois. Elle y joue avec une grande sensibilité et toute la sincérité qui la caractérise 18 sonates du compositeur italien.