Blur et Les Innocents, les années 90 de retour dans les bacs

Après 15 ans de séparation, Les Innocents, le duo formé par Jipé Nataf et Jean-Chri Urbain sera de retour le 1er juin avec un nouvel album intitulé Mandarine. Les Innocents ont déjà publié un premier titre intitulé Les philharmonies martiennes, et ils dévoilent maintenant Love qui peut. Cette nouvelle chanson qu'on retrouvera dans l'album s'appelle Love qui peut. On retrouve leur patte, ça fait du bien, tout ça est prometteur.
Autres retrouvailles avec un nouvel album qui devrait ravir les amateurs de pop anglaise, et notamment les quadra nostalgiques de la pop anglaise des années 90. À cette époque là, 2 groupes portaient le drapeau de la musique britannique : Oasis et Blur. C'est un événement : le groupe Blur a sorti lundi un nouvel album, 12 ans après le précédent. The Magic Whip ("Le fouet magique") est un disque urbain et asiatique né à Hong Kong. Voilà pourquoi sur la pochette on découvre une écriture en mandarin autour d'un cône de glace lumineux, prêt à dégouliner.

"Des aspects futuristes, mélancoliques, fantômatiques"

Sur cet album, on retrouve le leader Damon Albarn, qui n'a pas chômé depuis, et ses complices. 13 nouvelles chansons globalement séduisantes, le groupe n'est pas tombé dans la nostalgie même si on retrouve leur schéma pop-rock, on y picore un peu tout : des ritournelles, des atmosphères plus ambiguës, des clins d’œil à David Bowie, des guitares grinçantes et des bricolages synthétiques.
Le leader de Blur s'est confié sur ces retrouvailles inespérées avec les musiciens du groupe. "Je pensais qu'on avait atteint la fin de la route mais j'avais complètement tort, ça n'est pas la première fois que je me trompe. Il y a un côté désincarné dans ce disque que j'aime, il a des aspects futuristes, mélancoliques, fantomatiques" confie Damon Albarn à RTL. Un seul concert est programmé en France pour l'instant, au Zénith de Paris le 15 juin.