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Viol d'une interprète dans la "jungle" : les trois migrants afghans relâchés

Les ADN des trois hommes âgés de 30 à 35 ans, ne correspondaient pas à celui prélevé sur la victime qui a été violée sous la menace d'un couteau.

La "jungle" de Calais est évacuée lundi 24 octobre 2016

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

Emeline Le Naour & AFP

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Les trois migrants afghans en garde à vue depuis mercredi pour le viol en octobre aux abords de la "Jungle" de Calais d'une interprète travaillant pour France 5 ont été relâchés vendredi, a-t-on appris auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Leur ADN ne correspondait pas à celui prélevé sur la victime peu de temps après les faits, a indiqué cette même source qui a précisé que "l'enquête se poursuivait".

Trois Afghans, âgés de 30 à 35 ans, avaient été arrêtés mercredi 2 novembre dans un centre pour travailleurs étrangers de Rungis dans le Val-de-Marne et placés en garde à vue à Paris. Une information judiciaire avait été ouverte le 27 octobre pour "viol et vol avec arme" par un juge d'instruction boulonnais sur commission rogatoire nationale, avait précisé le parquet.

Entre 02 h 00 et 03 h 00, un journaliste freelance et une interprète de langue pachtoune réalisaient un reportage pour France 5 aux abords de la "Jungle" de Calais, désormais démantelée, lorsqu'ils ont été pris à partie par trois Afghans, qui ont d'abord voulu voler leur matériel. Puis l'un de ces trois individus a obligé l'interprète à avoir un rapport sexuel sous la menace d'un couteau tandis que les deux autres maintenaient le journaliste à distance, également avec un couteau. 

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