Trois adolescentes mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste"

Trois adolescentes de 14, 15 et 17 ans ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste" et placées sous contrôle judiciaire. Mardi 28 février, elles avaient été interpellées, notamment en région parisienne, pour des liens présumés avec "des personnes impliquées dans des filières terroristes", selon une source proche de l'enquête.

Comme le pensent les enquêteurs, elles auraient appartenu à un groupe de discussion mis en place sur Telegram, chaîne qui a été en lien avec celle du jihadiste français Rachid Kassim qui y relayait des appels aux meurtres. 

Cet été, les enquêteurs avaient repéré des échanges des jeunes filles, sur la messagerie cryptée prisée des jihadistes, laissant supposer qu'elles envisageaient des actions violentes, sans toutefois qu'un projet abouti n'ait pu être mis en évidence à ce stade, d'après une source proche de l'enquête.

Une adolescente "prête à commettre une action violente"

L'arrestation des trois adolescentes était survenue dans le cadre d'une information judiciaire dans laquelle une jeune fille de 16 ans a été arrêtée en août 2016 à Melun (Seine-et-Marne) et mise en examen. Elle aurait eu, selon les enquêteurs, "un rôle important" dans le groupe de discussion sur Telegram et les services antiterroristes l'auraient arrêtée alors qu'elle se disait prête à commettre une action violente au nom du jihad, dans les messages qu'elle envoyait sur Telegram.