Tanguy Pastureau : Toutes les races sont avec Morano

On n’a parlé cette semaine que du concept de race, tout ça à cause de Nadine Morano, l’humoriste qui fait "On n’est pas couché" en alternance avec Nicolas Bedos.

Samedi soir, elle y était, sur les coups de 23h30, et le peuple, des frites et du vin plein le colon, la regardait d’un œil morne parler à Yann Moix, avec son brushing qui la fait ressembler à une motarde à qui des racailles auraient volé l’engin mais pas le casque. Quand soudain Morano se met à parler de la France, ce pays sous-traitant de l’Allemagne annexé par le Qatar, qui a vu naître les plus grands, Yannick Noah, Zazie, et même des gens avec des chaussures.

Là, Morano se dit "technique du bélier, je défonce tout et on voit ce que ça fait", Poutine fait la même chose mais avec des chars. Et elle parle donc de la France comme d’un pays de race blanche; les blancs, c’est comme la peinture Bricorama, il y a des nuances, ça va de NKM, blanc blanc, à Laeticia Hallyday de retour de St-Barth, blanc cramé avec la peau qui pèle et la trace de la carte bleue dans la ficelle du maillot.
 
Or, deux écoles s’affrontent, ceux qui pensent qu’existent des races, la race blanche, la race orange, incarnée par Jacques Séguéla, la race verte, celles des anglais qui ont goûté à leur propre cuisine, et la race indistincte, celle de Sébastien Chabal parce que tout ce qu’on voit ce sont des poils. Avec des éléments qu’on retrouverait dans différentes races, DSK, par exemple, race blanche, a la même vision du monde que Francky Vincent, race noire.

Deuxième option, il n’y aurait qu’une race, la race humaine, qui se différencierait de la race des castors par une moins bonne maîtrise de ses organes.