Tanguy Pastureau : Tom et Jerry bossent pour Daesh

Tom et Jerry, c’est ce dessin animé dans lequel un chat passe sa vie à courir après une souris sans arriver à la croquer, une métaphore du rapport qu’entretient François Bayrou à l’élection présidentielle. Le cartoon date de 1940, ère où les allemands n’étaient pas ces êtres en tongs venus griller leur viande sous le soleil du cap d’Agde, et jusqu'à aujourd’hui, on n’était pas choqué par la violence de la chose, vu qu’il s’agissait d’une souris contre un chat, donc à moins de bouffer H24 du gruyère ou de se lécher l’anus dans un panier, on s’identifiait peu aux personnages. Mais en Egypte, le pays des pharaons, Akhenaton, Ramsès II, Alain Juppé, Tom et Jerry sont désignés coupables de la montée du terrorisme. Le souci, c’était pas Daech, les barbus et leurs mémères à niqab, mais Tom et Jerry.

 
C’est Salah Abdel Sadek, chef de l’information de l’Égypte, qui mène cette fronde anti Tom et Jerry, il doit bosser en sous-main pour Speedy Gonzales. D’après lui, le fait que Tom et Jerry se frappent désensibiliserait les jeunes à la violence, après deux épisodes, ils rejoignent l’Etat Islamique avec la rage de Michel Sardou quand il croise un communiste. Pire, il remarque que Tom et Jerry se font péter à coup d’explosifs, c’est eux qui ont inventé les attentat-suicides, sauf qu’ils survivent à tout, à la dynamite, au bazooka, à un concert d’Adele sans bouchons d’oreille. Pour Abdel Sadek, Tom et Jerry banalisent le terrorisme, donc s’il voit un jour Orange Mécanique il va faire un infarctus.