Tanguy Pastureau : On peut dîner avec Macron !

Emmanuel Macron était cette semaine à Londres, son milieu naturel, il est aussi bien qu’une poule d’eau dans un étang, même s’il a le croupion moins humide. Londres, c’est la ville des traders, du business, du brozouf, si Mélenchon y va, il convulse en moins de 7 secondes et il faut le réanimer en lui faisant renifler un marxiste, le seul du coin.

Cet été, la presse nous a vendu du Macron au kilo, on l’a vu en photo avec Brigitte, la dame qui partage sa vie depuis sa sortie de l’adolescence, elle l’a connu en T-shirt Star Wars avec du sébum, une belle histoire, il lui disait "Plus tard, je serai Bill Gates", elle lui répondait "Ben pour l’instant Bill Gates, il va aller ranger sa chambre". Brigitte a vécu 5 ans dans une odeur perpétuelle de chaussettes et de Biactol, maintenant, c’est sa revanche. Son poulain est devenu le chouchou des médias, l’antithèse de Hollande, ce type qui a géré le pays avec la même poigne qu’une tranche de porc en gelée.
 
Dans Match est parue en août cette photo célèbre où sur la plage les Macron croisent un nudiste, les seuls gens qui ne peuvent pas cacher l’enthousiasme qu’ils ont pour vous. Brigitte a même précisé "Ensuite il a voulu me faire le baisemain, j’étais gênée", elle a en fait croisé le seul gonze à se comporter comme Stéphane Bern s’il avait accepté un rôle dans le remake de Blanche Fesse et les 7 Mains. C’est ça, Macron, c’est un type devant lequel on a envie de se désaper, d’être libre, et de crier "On va la redresser, la France !". Mais pourquoi Macron était-il à Londres, alors ?