Tanguy Pastureau : le PSG, un club chic et cosy pour les riches

Avant, le foot, c’était le sport du peuple, des ouvriers, ces gens qui allaient à l’usine, comme les chinois maintenant mais avec le droit de grève.
 
Et aujourd’hui, c’est un truc de riche, de bourge en peau de zibeline, notamment à Paris, où les qataris, des arabes qui ont la fièvre acheteuse, ils réfléchissent comme Laeticia Hallyday, se sont payés le club. Le PSG est sous influence qatarie, comme dirait Jean-Jacques Bourdin, ce qui veut dire que le brozouf coule à flots, s’ils pouvaient, ils joueraient les matchs avec le ballon d’or. 
 
Zlatan, un déséquilibré qui se prend pour Dieu, est payé 18 millions d’euros par an, c’est énorme, c’est ce qu’aurait Louis Bodin en primes sur une vie si jamais il y avait 400 cyclones sur Tarbes à l’année. Laurent Blanc, l’entraîneur, est lui à 500 000 euros par mois, ce qui au Qatar est une indemnité de stage, il fait les cafés et il remet des feuilles A4 dans l’imprimante.
 
Le souci avec les qataris, c’est qu’ils sont déconnectés de la réalité, ils lisent Les Echos en pensant que c’est le Parisien. Ainsi cette semaine, ils ont annoncé la grille des tarifs 2015-2016 et ça coûte les 8 bras de la déesse Kali  : 450 euros la saison pour l’abonnement de base, 2800 pour la catégorie premium, à ce prix-là vous êtes à 10 mètres de Sarkozy, un habitué, soit 10 mètres de plus que Carla Bruni quand elle le chevauche lors d’une nuit hot.
 

Donc à moins d’être soi-même qatari ou Liliane Bettencourt, ça devient impossible de s’offrir les matches.