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À quoi vont ressembler les futures régions ?

La nouvelle carte des régions va contribuer à réduire les inégalités démographiques et économiques, selon l'Insee.

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Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Une région riche, mariée à une moins riche, une densément peuplée à une qui l'est moins... Le nouveau découpage territorial dessinera, selon l'Insee, une France moins disparate en termes de population, de produit intérieur brut ou de répartition des activités. 

Toutes les différences ne sont pas pour autant gommées. Mais, hors Île-de-France et Corse, qui ne changent pas de périmètre, "les écarts se réduisent, avec notamment des caractéristiques démographiques plus proches entre régions", souligne l'Insee dans l'ouvrage "La France et ses territoires".

Les 13 futures régions métropolitaines
Crédit : AFP

Publié ce mercredi 15 avril et disponible sur le site le l'Insee, ce document présente pour la première fois des données et analyses sur la population, l'emploi, les conditions de vie et les entreprises des nouvelles régions, qui ne font pas toujours consensus localement. La réforme territoriale, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016, réduit le nombre de régions de 27 à 18 (y compris les DOM), de 22 à 13 sans eux. 

La population mieux répartie

Par un effet mécanique, le poids démographique et économique des nouveaux territoires s'accroît. Ainsi, "les nouvelles régions continentales comporteront toutes plus de 2 millions d’habitants", explique Luc Brière, chef de la division statistiques régionales, locales et urbaines de l'Insee.

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Derrière les mastodontes que sont l'Île-de-France (11,9 millions d’habitants en 2011) et Rhône-Alpes fusionnée avec l’Auvergne (7,6 millions), se distinguent cinq régions de 5 à 6 millions d’habitants chacune : Nord-Pas-de-Calais Picardie, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées et la grande région Est, Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, qui dépassent légèrement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).

On compte ensuite cinq régions de 2 à 4 millions d’habitants chacune : Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre-Val de Loire et Bourgogne Franche-Comté. Avant la réforme, les différences étaient beaucoup plus importantes : de 0,7 million d'habitants dans le Limousin à 6,4 millions pour Rhône-Alpes

Plus jeune dans le Nord et l'Est

La densité de population, la répartition par âge, sont désormais plus proches d’une région à l’autre. 

Des disparités subsistent toutefois. La population des régions du Nord et de l'Est augmente moins fortement que la moyenne française et reste plus jeune. A l'inverse, celle des régions du Sud et de l'Ouest s'accroît et vieillit plus vite.

L'Auvergne boostée par son rattachement à la région Rhône-Alpes

Côté produit intérieur brut (PIB), l’Auvergne Rhône-Alpes, déjà seconde par sa population, constitue la deuxième région de France (11,4% du PIB national), derrière l'Île-de-France (29,8%). 

Suivent cinq nouvelles régions représentant chacune environ 7% du PIB de la France : Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Nord-Pas-de-Calais Picardie, PACA, Languedoc-Roussillon Midi Pyrénées et Alsace Champagne-Ardenne Lorraine.

Le PIB de ces six grandes régions constitue près de la moitié du PIB national (47,7%).

Les grandes villes croissent plus que Paris

L'Insee s'est également penché sur la hiérarchie des villes métropolitaines depuis 30 ans. Entre 1982 et 2011, leur population a crû de 23%, soit 8,9 millions d’habitants supplémentaires. 60% de cette croissance résulte de l’extension géographique de l’espace urbain, le reste de la densification des villes. En 2011, près de 8 habitants sur 10 étaient des urbains.

La hiérarchie de la taille des villes a peu changé. Mais la prééminence démographique de Paris s'affaiblit légèrement, au profit des 15 villes de plus de 400.000 habitants.

L'emploi motive la mobilité

La répartition de celles qui "gagnent" ou "perdent" des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance et à celle qui porte les stigmates de la régression des industries anciennes.

"La dynamique de l’emploi est le premier facteur expliquant la croissance de la population", explique l'Insee, comme le démontrent Toulouse et Montpellier, les plus "pêchues" en termes de population (respectivement +47% et +45%) et d’emploi (+87 % et +93 %) entre 1982 et 2011.

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