Patrick Chesnais, le "rebelle" malgré lui aux 80 films

Patrick Chesnais sera au théâtre de la Michodière dès le 7 septembre dans la pièce "Tant qu'il y a de l'amour". Il y incarne un mari volage. Une rencontre avec le public à laquelle le comédien se prépare pour cette oeuvre qu'il qualifie de "farce" et de "burlesque". Il y incarne Jean qui trompe sa femme et découvre que cette dernière prend également un amant. Pendant près d'une heure trente, ce personnage va être l'objet de tentatives de meurtres. On veut s'en débarrasser.

Pour son journal inattendu ce samedi 2 septembre, Patrick Chesnais s'est prêté au jeu de l'auto-portrait. "Rebelle malgré moi, subversif sans le savoir, j'ai passé ma vie à essayer de prouver que j'étais un bon élève", assure le comédien à son propos. 40 ans plus tard, après plus de 80 films pour le cinéma, beaucoup pour la télévision et presqu'autant pour le théâtre, l'acteur confie qu"il n'y a pas deux Chesnais". 

Un homme engagé contre l'alcool au volant

D'un point de vue personnel, Patrick Chesnais est très investi contre l'alcoolisme au volant. Hélène Cases, productrice, l'accompagne dans ce projet. C'est un engagement qu'il a pris à la suite de sa disparition de son fils en 2006 dans un accident où l'alcool était impliqué. Il a créé l'association "Ferdinand" pour alerter les jeunes sur les dangers de l'alcool. S’adressant tout particulièrement aux jeunes, elle met l’accent sur la responsabilité et, via des témoignages et des vidéos, invite à une prise de conscience et à une évolution des comportements individuels. 

Des vidéos produites notamment par Vinci Autoroutes et Hélène Cases. Un projet dans lequel la famille du cinéma l'a accompagné, notamment Guillaume Canet ou Éric Toledano et Olivier Nakache. "L'idée c'est de faire des oeuvres cinématographiques qui peuvent sensibiliser un maximum de gens", assure Patrick Chesnais. "Ce qui est choquant c'est pas de voir une voiture qui s'enflamme après un accident, c'est la perte de la vie pour ces jeunes gens". Un combat qui fait partie des "préoccupations constantes" de l'acteur.