Nantes, Dijon, Joué-lès-Tours : "On essaye de trouver des raisons à des choses qui sont irrationnelles"

INVITÉ RTL - Après Nantes, Dijon et Joué-lès-Tours, le cardinal André-Vingt-Trois a rejeté l'idée d'un communautarisme.

Monseigneur André Vingt-Trois, lors de la célébration d'une messe

Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP

Nantes, Dijon, Joué-lès-Tours : "On essaye de trouver des raisons à chaque chose qui sont irrationnelles"

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Nantes, Dijon, Joué-lès-Tours : "On essaye de trouver des raisons à chaque chose qui sont irrationnelles"

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La stupeur est de mise après les trois faits divers ayant frappé Dijon, Nantes et Joué-lès-Tours. Si aucun lien n'est possible, Monseigneur André Vingt-Trois est revenu sur les tristes actualités. "Nous sommes frappés de façon totalement imprévisible et stupéfiante. Les gens ne savent plus comment se placer, comment respirer", a-t-il déploré.

Nous avons vécu pendant plusieurs décennies dans un climat de paix et de tranquillité

Mgr André Vingt-Trois

Si ces attaques suscitent des discours développant l'idée d'une confrontation communautaire, le cardinal regrette qu'on "essaye de trouver des raisons à chaque chose qui sont irrationnelles". "Nous avons vécu pendant plusieurs décennies dans un climat de paix et de tranquillité et nous nous apercevons que le monde est traversé par des violences", explique le cardinal André Vingt-Trois.

Pour surmonter les difficultés, l'homme religieux souhaite les identifier et accepter d'entrer dedans. "Se crisper sur son identité n'est pas la solution, c'est une béquille. Mais une béquille ne va pas aider à les surmonter", a-t-il déclaré.

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