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Lyon : un réseau de prostitution chinois démantelé, deux restaurateurs mis en examen
Propriétaire d'un restaurant japonais, un couple de Chinois gérait également un réseau de prostitution qui générait 75.000 euros par mois.
Propriétaire d'un restaurant japonais et gérant d'un réseau de prostitution, un couple de nationalité chinoise a été mis en examen mi-octobre pour "proxénétisme aggravé" et placé en détention provisoire a appris ce dimanche 20 décembre l'AFP auprès de la gendarmerie.
L'enquête avait débuté après le signalement à Bourg-en-Bresse, dans l'Ain, de "mouvements suspects" de jeunes femmes asiatiques dans un hôtel, selon la même source, confirmant une information du Progrès. Le couple, âgé d'une trentaine d'années, gérait "sept à huit" jeunes femmes sur toute la France, toutes d'origine chinoise, via des sites internet de petites annonces.
75.000 euros par mois
Ces dernières effectuaient des séjours de deux à trois semaines dans des hôtels ou des résidences hôtelières de province notamment à Belfort, Saint-Etienne ou encore La Rochelle, pour se prostituer. Elles conservaient 60% du tarif des passes et reversaient 40% à leurs proxénètes. Dans leur restaurant, la femme répondait aux clients grâce à plusieurs numéros de téléphones, tandis que son conjoint faisait des allers-retours réguliers pour récupérer l'argent selon Lyon Mag.
Ce réseau générait 75.000 euros par mois, selon les estimations des enquêteurs, qui ont saisi les biens du couple, soit un appartement à Lyon, trois véhicules, ainsi que des montres, des sacs de luxe et 500.000 euros selon le magazine local.
