Le PV papier : une amende en voie de disparition

Le PV électronique, mauvaise surprise pour les automobilistes. Cher et inattendu, l'administré verbalisé n'en n'est pas informé avant de recevoir l'amende directement à son domicile. Le député socialiste de l'Eure, François Loncle considère la pratique comme un "scandale", décidant même d'écrire au Ministre de l'Intérieur pour lui demander de mettre fin au système.

Le PV papier en voie de disparition

Car le "papillon", la petite feuille présente sur les pare-brises après le passage des pervenches, est en voie de disparition depuis 2011. En théorie, le feuillet est remplacé par un papier, barré de la mention "information", annonçant la douloureuse. Mais l'"information" n'a rien de réglementaire. Et les agents verbalisateurs ne l'utilisent pas de manière systématique. C'est ce qui a incité le socialiste François Loncle à réagir. L'amende ne parvient souvent qu'une quinzaine de jours après un stationnement gênant ou l'oubli du passage à l'horodateur.

Des contraventions qui montent en flèche

Pire, sans trace de contravention sur le pare-brise, les automobilistes peuvent être verbaliser à nouveau lors du passage d'une autre équipe de pervenche. Une situation de plus en plus courante qui entraîne un nombre accru de contestations. Pour l'administration, la nouvelle astuce électronique semble pourtant porter ses fruits. En un an, plus de 3 millions d'amendes ont été éditées à Paris. Un début, puisque 35 des 41 communes de plus de 100.000 habitants et 2.000 communes ont déjà mis le système en place.