Le journal de 7h : à Toulouse, les profs font grève pour réclamer le pont de l'Ascension
REPLAY INTÉGRAL - Les enseignants des écoles primaires et collèges toulousains ont déposé un préavis de grève pour ce vendredi. Ils veulent faire le pont de l'Ascension.
Le rectorat de Toulouse a décidé que les écoles et collèges ouvriront leurs portes ce vendredi 15 mai, contrairement à ce qui avait été initialement prévu. Mécontents, les syndicats des enseignants envisagent d'organiser une grève pour pouvoir profiter du pont de l'Ascension.
Ce mouvement de grève serait la seule solution pour faire entendre les revendications des profs, d'après le secrétaire départemental du syndicat SNUipp-FSU de Toulouse. Selon lui, la décision du rectorat met en péril les projets personnels des enseignants.
Nos collègues ont réservé des locations et des voyages très longuement à l'avance. Maintenant, ils se retrouvent coincés avec des billets, pour la plupart, qui ne sont pas remboursables.
Le secrétaire départemental du syndicat SNUipp-FSU de Toulouse
Le prix des carburants repart à la hausse
Le prix à la pompe est reparti à la hausse. Une augmentation d'environ 2 à 3% des tarifs a été enregistrée sur un mois. Ces derniers jours, la hausse des tarifs s'est accentuée. Francis Duseux, le président de l'Union Française des Industries Pétrolières, explique cette augmentation par une élévation du prix du Brent.
Le prix du pétrole brut, ou Brent de référence, a augmenté de façon significative. On était dans la zone des 60 dollars le baril pendant plusieurs semaines. Actuellement, on frôle celle des 70 dollars le baril.
Francis Duseux, président de l'Union Française des Industries Pétrolières
Les tensions politiques en Syrie, en Libye et au Yémen, mais aussi la baisse de production de pétrole brut aux États-Unis, seraient à l'origine de l'augmentation du prix du baril de pétrole.
À écouter également dans ce journal
- Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a mis en place de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic de drogue à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
- La Grande-Bretagne s'oppose à l’instauration de quotas obligatoires pour répartir les migrants entre les pays européens souhaitée par la Commission européenne.
