Le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, a déploré ce mercredi soir le refus des organisations patronales du transport routier de reprendre les discussions avec les syndicats des grévistes. Plusieurs fédérations ont en effet annoncé qu'elles seraient absentes lors de la séance de négociations jeudi matin, faute d'élément nouveau.
Les négociations butent sur l'ampleur de l'augmentation salariale. Alors que les syndicats réclament 5%, le patronat ne veut pas aller au-delà de 2%. "Nous ne sommes pas en capacité de faire mieux : nos entreprises sont frappées de plein fouet par la crise économique et souffrent d'un grave déficit de compétitivité", expliquent la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), TLF et l'Unostra.
Le secrétaire d’État a pourtant souligné dans un communiqué que "dans cette branche, les salaires conventionnels n'ont pas été augmentés depuis deux ans et certains taux horaires sont inférieurs au Smic", alors que les entreprises ont "bénéficié d'importantes mesures de soutien à l'emploi". Il "estime donc que les conditions de la négociation sont réunies".
Invité sur le plateau du 20 Heures de France 2 ce mercredi 21 janvier, Nicolas Sarkozy a fait vaciller l'esprit de concorde qui présidait la classe politique hexagonale depuis les attentats qui ont endeuillé la France. Le président de l'UMP a souligné que "l'unité nationale ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de propositions".
En réponse aux mesures antiterroristes annoncées dans la matinée par Manuel Valls, Nicolas Sarkozy a proposé une solution immédiate de remettre en place le système d'heures supplémentaires.
En rétablissant le système des heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement, on peut obtenir 4.000 équivalents en temps plein en plus, et tout de suite.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP
Par ailleurs, l'ancien chef de l'État s'est dit "consterné" par l'utilisation du terme "apartheid" par Manuel Valls, pour décrire la situation dans certains quartiers en France. "Comparer la République à l'apartheid est une faute", a accusé l'ancien président.
Après les annonces concernant la lutte contre le terrorisme et les effectifs dans l'armée, François Hollande a adressé, ce mercredi après-midi, ses vœux au monde éducatif depuis le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Le chef de l’État a saisi cette occasion pour annoncer un premier ensemble de mesures, pour lutter contre la montée des intégrismes à l'école.
"Aucun incident ne sera laissé sans suite. Chaque fois qu'il y aura une mise en cause de la dignité, de l'égalité entre jeune fille et jeune garçon, qu'il y aura une pression, un mot qui sera prononcé qui met en cause une valeur fondamentale de l'école et de la République, il y aura une réaction", a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a également annoncé la mise en place, dès le mois de septembre 2015, d'un "enseignement moral et laïc dans toutes les classes", de l'école élémentaire au lycée. Dans cet esprit, il dit également souhaiter que le 9 décembre, "journée de la laïcité, soit célébré dans tous les établissements".
Par ailleurs, François Hollande va créer dans chaque académie de groupes de volontaires, qu'il a baptisés "réserves citoyennes". Ces derniers interviendront dans les établissements scolaires pour faire face aux dérives constatées ces derniers jours.
- Quatre hommes, présumés complices d'Amédy Coulibaly, ont été mis en examen et écroués ce mercredi. Ils sont soupçonnés d'avoir apporté un soutien logistique au terroriste.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte