Deux proches d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de Paris en janvier, ont été mis en examen ce vendredi pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes contre les personnes", indique le parquet de Paris. Ont-ils apporté un soutien logistique au tueur de l'Hyper Casher ? Ont-ils contribué à sa folie meurtrière ? La justice cherche des réponses à ces questions.
Selon une source judiciaire, l'un des deux hommes, Amar R., a été en contact à de très nombreuses reprises avec le terroriste, échangeant avec lui près de 600 SMS, entre septembre 2014 et le 6 janvier dernier, à la veille du lancement de la vague d'attentats. Amar R. a connu Amedy Coulibaly lors de son passage à la maison d'arrêt de Villepinte, entre 2010 et 2013. Ils se sont également vus les 5, 6 et 9 janvier, le jour de l'attaque à l'Hyper Casher.
Said M., 25 ans, est le deuxième homme mis en examen ce vendredi. Son ADN a été identifié sur la lanière d'un taser retrouvé dans le magasin Hyper Cacher. Il a été en contact très régulier avec Amar R. et le parquet a ajouté que le 9 janvier, le jour de l'attaque à l'Hyper Casher, les deux hommes ont détruit ensemble leurs puces de téléphone portable.
Ce soir, la justice estime que les deux hommes étaient suffisamment proches du terroriste pour en devenir des complices.
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