Le Conseil de Paris doit voter une extension des zones limitées à 30 km/h

REPLAY - Le Conseil de Paris vote ce mardi ou mercredi 27 mai l'extension des zones limitées à 30 km/h. Un tiers de la capitale pourrait ainsi être concerné avant la fin de l'année.

Un panneau de signalisation

Crédit : Flickr CC - zigazou76

Paris : vers une extension des zones limitées à 30 km/h ?

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C'est une décision qui pourrait satisfaire les habitants favorables à la mise en place de nouvelles zones limitées à 30 km/h en voiture, et fâcher certains automobilistes. Le Conseil de Paris doit se prononcer ce mardi ou mercredi sur le sujet. Le but serait de "partager la route entre automobilistes, cyclistes et piétons", selon la Mairie de Paris. 88 kilomètres de rues parisiennes seraient concernés, révèle Le Journal du Dimanche, pour un passage à 30, ou même à 20 km/h pour des "zones de rencontres".

Selon Le Parisien, les travaux d'aménagement devraient commencer à la fin de l'été et s'achever à la fin 2015. Financés par la région, il y aura après le vote au Conseil de Paris des discussions avec les maires d'arrondissements.

30 ou 50, ça ne va pas changer grand chose

Un automobiliste

"Les voitures roulent trop vite", "Je trouve ça dangereux", "Tous les sens sont agressés", "Ça peut être positif pour la sécurité, le bruit, et puis la pollution bien sûr", répliquent des habitants.

Une possible décision qui ne satisfait néanmoins pas des automobilistes : "30 ou 50, ça ne va pas changer grand chose", "Je trouve que c'est du n'importe quoi". Des automobilistes soutenus par un couple dont les fenêtres donnent sur une zone limitée à 30 km/h. "Avant, les voitures roulaient sans problème et ne roulaient pas trop vite. Depuis, on a des klaxons de voitures coincées toute la journée. Ça va à l'encontre du bien-être de tout le monde", résume la femme.

Une mesure qui a des résultats bénéfiques dans d'autres villes en France. Dans la ville de Fontenay-aux-Roses dans les Hauts-de-Seines, les accidents ont été divisés par trois. Quant au trafic, c'est une perte de quelques secondes seulement. Mais si l'impact sur la pollution de l'air est limité, la pollution sonore est réduite de trois décibels dans les rues limitées à 30 km/h à Lorient, ce qui reviendrait à diviser par deux le nombre de voitures.

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