Jean-Marc Delagneau : "Plus on commence tôt l'apprentissage d'une langue, mieux ça vaut"

Najat Vallaud-Belkacem va annoncer mercredi une série de mesures destinées à réformer le collège. La ministre de l'Éducation nationale prévoit notamment la généralisation de l'apprentissage d'une deuxième langue vivante dès la cinquième, soit une classe plus tôt qu'actuellement.

Notons que cette généralisation pourrait entrer en vigueur dès la rentrée 2016, à raison de deux heures par semaine. Pour financer ces heures de cours supplémentaires, le ministère de l'Éducation nationale compterait utiliser la quasi-totalité des 4.000 postes "fléchés", annoncés en juillet 2013, dans le cadre de la loi Peillon.

Jean-Marc Delagneau, président de l'Association des professeurs de langues vivantes (APLV), estime que la ministre de l'Éducation a raison de prendre cette décision. Selon lui, l'apprentissage renforcé d'une autre langue est une bonne chose et plus celui-ci débute tôt, plus le résultat sera meilleur. Il souligne par ailleurs que cette généralisation s'imbrique parfaitement dans la loi de refondation pour l'école.

La généralisation de l'apprentissage d'une deuxième langue vivante s'inscrit dans la loi de refondation pour l'école qui prévoit que les classes de cinquième, de quatrième et de troisième constituent le cycle 4 de l'enseignement.

Jean-Marc Delagneau, président de l'Association des professeurs de langues vivantes (APLV)