Harcèlement dans les transports : "Il faut que les femmes portent plainte", explique la PDG de la RATP
REPLAY / INVITÉE RTL - Elisabeth Borne détaille les nouveaux dispositifs mis en place à l'occasion de la campagne "Stop Ça Suffit" lancée ce lundi.
Affiches dans les métros et gares, clip vidéo sur internet, dépliants ... Avec "Stop Ça Suffit", le gouvernement lance une campagne nationale pour rappeler que le harcèlement sexiste dans les transports est puni par la loi, et pour inciter les témoins à réagir. La régie des transports parisien est l'une des premières concernées par les incivilités que subissent de nombreuses passagères. Le premier objectif est la "sensibilisation des voyageurs", témoins comme victimes potentielles, explique Elisabeth Borne.
Plusieurs moyens de signaler les comportements répréhensibles
Selon la PDG de la RATP, le phénomène est "très important et pas forcément bien connu". Il recouvre de choses très différentes, "de simples propos à des gestes". Face au fléau, les victimes "ne sont pas seules" lance t-elle, rappelant le rôle des équipes de la RATP, et l'étendue des sanctions prévues : jusqu'à 5 ans de prison et 75.000€ d'amende en cas de contact physique.
"Les sanctions sont fortes, il faut que les femmes portent plainte" rappelle-t-elle également. La campagne "Ouvrons nos voix" vise à rappeler les dispositifs auxquels peuvent faire appel les victimes, parmi lesquels des bornes d'appel dans les stations, ou la caméra de surveillance. Un numéro d'urgence identique à celui de la SNCF, ainsi qu'un mécanisme d'alerte par SMS : le 31 177.
