Faut-il interdire les voitures diesel les plus polluantes dans les centres-villes ?

Hier, une étude sur la pollution de l'air à Paris a été rendue publique. Elle met en garde contre les effets sur la santé de l'exposition chronique aux particules fines. Les effets du pic de l'an dernier peuvent être comparés au tabagisme passif. Pour y remédier, faut-il prendre des mesures restrictives de circulation pour les voitures diesel les plus polluantes dans les centres-villes ?

Christophe Najdovski estime que les éventuelles mesures concernent, entre autres, les bus de la RATP, les véhicules des particuliers, les autocars de tourisme et les deux roues motorisées.

Tout le monde se focalise surtout sur les véhicules diesel mais c'est l'ensemble de la circulation motorisée qui est concerné.

Christophe Najdovski, adjoint EELV au maire de Paris en charge des transports

L'adjoint EELV au maire de Paris en charge des transports pense également qu'il faudrait s'inspirer des solutions adoptées par les grandes villes européennes. Elles ont instauré des zones à faible émission où l'accès est interdit aux véhicules les plus polluants afin de lutter contre la pollution automobile.

Christian Gerondeau, quant à lui, estime que la mise en place de mesures drastiques pour vérifier les voitures polluantes serait une perte de temps, d'autant plus que les voitures trop vieilles partent à la casse.

Les véhicules anciens et polluants disparaissent automatiquement de la circulation.

Christian Gerondeau, président délégué à la Mobilité et à l'Environnement de l'Automobile Club Association

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