Disparues de Perpignan : le principal suspect accablé par le témoignage de son ex-compagne

Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de trois jeunes femmes près de la gare de Perpignan, un magasinier de 54 ans a été interpellé mardi 14 octobre. Sa garde à vue a été prolongée mercredi de 24 heures.

L'homme, sorti de prison en juillet dernier, était déjà connu des services de police pour des agressions sexuelles. Il a été confondu par son ADN. Tout le désigne comme le meurtrier des trois jeunes femmes assassinées entre 1995 et 1998 dans le quartier de la gare.

Marie a vécu sept ans avec cet homme avec qui elle a eu deux enfants. Et pourtant, il y a peu, il purgeait une peine de prison pour avoir tenté de la tuer. Ce soir, ce principal suspect dans l'affaire des disparues de Perpignan est accablé par le témoignage de son ancienne compagne.

Il a voulu nous écraser et il m'a suivie dans la rue avec un couteau, donc là j'ai porté plainte. Il partait la nuit, on se demandait ce qu'il faisait. On n'a jamais su, à part soi-disant, faire le tour de la gare. C'était son lieu favori. C'est toujours l'endroit qu'il a préféré.

Marie, ex-compagne du suspect dans l'affaire des disparues de Perpignan

Lors de son témoignage, Marie a évoqué des actes violents envers sa personne de la part de son ex-compagnon et se dit "très choquée" de savoir qu'elle a vécu avec peut être l'auteur de ces faits.

Je n'aurais jamais pensé ça. J'ai déjà connu pas mal de son passé lors de sa première condamnation : agressions sexuelles, viols, vols... Des choses qu'il ne m'avait pas dites et là... c'est pire. C'est inimaginable. Vivre avec un homme pareil, c'est horrible.

Marie, ex-compagne du suspect dans l'affaire des disparues de Perpignan

À écouter dans ce journal

À lire aussi

avalanche

DOCUMENT RTL - Avalanche au Mont-Dore : "Tu te dis, ça ne peut pas finir maintenant", témoigne un rescapé

- Jérôme Lavrilleux, qui avait reconnu en mai dernier le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, a annoncé son départ de l'UMP. Il qualifie de "mascarade" la procédure d'exclusion qui le vise à cause de son implication dans l'affaire Bygmalion.
- Emmanuel Macron a présenté mercredi son projet de loi "pour l'activité et l'égalité des chances économiques" pour soigner les "trois maladies" de la France, qui sont "la défiance", "la complexité" et "le corporatisme".