Un homme de 54 ans était entendu par la police depuis mardi 14 octobre à la mi-journée dans l'affaire des disparitions de trois femmes, entre 1995 et 1998 à Perpignan. À l'époque, deux corps seulement, ceux de de Mokhtaria Chaïb (19 ans) et de Marie-Hélène Gonzalès (22 ans), avaient été retrouvés, horriblement mutilés.
Les enquêteurs ont fait le rapprochement entre les ADN recueillis sur l'une des scènes de crime et celui de cet homme fiché pour des agressions sexuelles. Ce n'est qu'en 2013 qu'un laboratoire a réussi à isoler deux ADN masculins inconnus.
Mokhtaria Chaïb avait été retrouvée morte le 21 décembre 1997 en bordure d'un terrain vague de Perpignan, ses seins et son appareil génital prélevés de façon quasi-chirurgicale. Le corps de Marie-Hélène Gonzalez avait été découvert le 26 juin 1998 à Perpignan, mutilé et décapité.
Plusieurs suspects avaient été mis en cause au début de l'enquête dont un faux médecin péruvien incarcéré pour le meurtre de la première victime, puis libéré après la découverte d'une seconde.
Ces deux assassinats, intervenus deux ans après la disparition de Tatiana Andujar, une lycéenne de 17 ans, ont traumatisé Perpignan pendant des années.
Les enquêteurs ont cru plusieurs fois tenir un suspect. En 2000, un Espagnol a été arrêté à Lyon après avoir tué et découpé en morceaux l'homme qui l'hébergeait. Il avait vécu à Perpignan à l'époque des meurtres, mais les premiers retours d'analyse d'ADN en 2013 ont écarté les suspects déjà envisagés.
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