Denis Baupin accusé de harcèlement sexuel : pourquoi Valérie Debord a tort de minimiser le sexisme chez Les Républicains

REPLAY / FACT CHECKING - Dans "Le Monde", la porte-parole a déclaré qu'il n'y avait pas de harcèlement dans sa famille politique.

Valérie Debord, le 15 octobre 2015 à Paris

Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP

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"Il y a du sexisme en politique, mais plus qu'ailleurs. Dans mon parti, ce genre de parti n'existe pas", dit la porte-parole des Républicains Valérie Debord, citée par le journal Le Monde. "Si un homme dérape, on lui dit et ça s'arrête", poursuit-elle. Tout serait donc plus simple qu'ailleurs dans le parti dirigé par Nicolas Sarkozy ? Problème : à l'épreuve des faits, on se rend compte que c'est partout pareil.

Ainsi l'ex-UMP n'a pas été épargnée par ce type d'affaires. On se souvient de Georges Tron, visé par une enquête judiciaire après des accusations de viols et agressions sexuelles, mais aussi d'Éric Raoult, visé par une plainte pour harcèlement sexuel et moral d'une ancienne collaboratrice qui dit avoir reçu 15.000 textos équivoques de sa part.

Sans aller jusqu'en justice, certains se sont aussi fait remarquer. Ainsi quand le député du Nord Marc-Philippe Daubresse parlait de Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale : "Madame Barbara Pom Pom Pili... excusez-moi, elle est jolie, alors de temps en temps, elle me fait penser à Marilyn Monroe". Ou quand un député UMP caquette lors de l'allocution d'une élue écologiste.

Point d'orgue en 2013 : quand le sénateur Bruno Sido se fait alpaguer par sa collègue PS Laurence Rossignol qui l'a entendu lancer "mais c’est qui cette nana ?" au moment de prendre le micro.