Un cinquième cas de chikungunya autochtone a été découvert à Montpellier, a indiqué ce jeudi 23 octobre l'Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon. La personne est guérie. Cette cinquième personne aurait été infectée dans le même quartier de Las Sorbès, où résidaient les quatre premières personnes infectées, également guéries. Elle n'habitait cependant pas ce quartier.
Ces quatre adultes d'une même famille de Montpellier âgés de 40 à 60 ans, avaient été atteints de fièvre il y a une dizaine de jours. Après avoir consulté leur médecin de famille, ils ont été traités au paracétamol. L'ARS a identifié un voisin de cette famille, revenant d'un pays touché par le chikungunya. Une enquête épidémiologique et entomologique a été menée mercredi 22 octobre dans 300 habitations de ce quartier, où des opérations de démoustication ont également eu lieu.
L'apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d'abord que le moustique s'infecte en piquant une personne revenant malade d'un pays ou d'une zone d'endémie. Le moustique devient alors infectant: à chaque piqûre, il transmettra le virus. Un cas est dit "importé" si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.
Selon un bilan de l'institut de veille sanitaire (InVS) diffusé lundi 20 octobre, il s'agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.
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