La trêve hivernale approche à grand pas. Le 1er novembre, les locataires ne pourront pas être expulsés de leur logement même si une mesure a été prononcée. Une mesure qui s'étend dorénavant aux bidonvilles. Pour la première fois, les quelque 571 camps de fortune, qui abritent près de 16.000 personnes en France, ne pourront pas être démantelés et évacués jusqu'à la fin du mois de mars.
Cependant, à deux jours de l'entrée en vigueur de la trêve hivernale, les expulsions s'accélèrent. C'est le cas dans le village de Vauhallan, dans l'Essonne, où des personnes "au regard malveillant" ont essayé de mettre le feu au campement, raconte Nicolaé Oïta, pédagogue social à l'association Intermèdes Robinson.
La pression est donc maximale pour ces 40 familles entassées dans les caravanes ou baraques en bois. Surtout qu'elles ont déjà reçu la visite des autorités. La majorité a alors décidé de partir de ce campement afin de ne perdre l'intégralité de leurs affaires. "Les gendarmes, la police... Ils peuvent faire pression en disant que s'ils partent le jour même de l'expulsion, ils ne pourront pas récupérer leurs affaires. Vous imaginez bien que les familles, tout ce qu'elles ont, ce trouvent dans ces baraques", explique le membre d'Intermèdes Robinson.
Avant même de trouver un autre campement, la mission première de ces familles s'apparente donc à récupérer la tôle, les bâches et les planches. Tout cela en sachant très bien que le compte à rebours avant la prochaine expulsion reprendra au mois de mars.
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