L’initiative
a créé une polémique à la prison de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Des
détenus, placés en isolement, ont été assignés à un travail carcéral, une
pratique qui n’a rien d’inhabituelle. Sauf qu’il s’agit d’emballer des sex-toys
pour le compte d’une entreprise privée et que certains d’entre eux présentent
un dossier judiciaire particulier.
"Certes, il
faut vivre avec son temps, mais là où ça devient gênant, c'est que quatre
d'entre eux sont incarcérés pour des affaires de moeurs", explique Hervé
Segaud, représentant local du syndicat FO-Pénitentiaire, dans Le Parisien. "Je
ne suis pas sûr qu'en termes de thérapie pour des personnes malades, ça aille
dans le bon sens", ajoute le délégué syndical, qui estime que confier un
travail de ce type à des "délinquants sexuels est irrespectueux pour leurs
victimes".
Cette
affaire est délicate à gérer pour l’administration pénitentiaire. La direction
de la prison ne s’est pas exprimée selon Le Parisien. Même constat de la part
de l’entreprise Easy Love, qui a passé commande auprès de la prison de Grasse
pour l’emballement de ses sex-toys.
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