L'épidémie de chikungunya continue de gagner en intensité en Guadeloupe. Quelque 5.000 cas de cette maladie virale transmise par les moustiques ont été recensés en une semaine, ont annoncé l'Agence régionale de santé et la préfecture ce vendredi 6 juin.
Les services publics se dotent de plans de continuité d'activité, ont annoncé l'ARS et la préfecture, et une campagne de communication a été lancée pour appeler la population à éradiquer les sites d'eaux stagnantes (vases et coupelles de pots à fleurs, gouttières, déchets de consommation, pneus usagés, etc).
Depuis les premiers cas signalés dans l'archipel en décembre 2013, près de 24.000 personnes ont été atteintes par le chikungunya et 5.190 nouveaux cas ont été recensés durant la semaine dernière. Ce dernier chiffre illustre, selon l'ARS et la préfecture, "l'intensification de l'épidémie en Guadeloupe".
"Nous avons demandé aux communes d'établir et de lancer des plans d'action", a indiqué ce vendredi Nicolas Martrenchard, directeur de cabinet de la préfète de Guadeloupe. "On se prépare à mobiliser le système de soins pour augmenter les plages horaires de consultation" des médecins de ville, a-t-il aussi indiqué, en précisant que "toute la Caraïbe est touchée" et notamment la République Dominicaine.
Des spécialistes brésiliens se sont rendus la semaine dernière dans l'autre département français des Caraïbes, la Martinique, également touchée, pour y prendre connaissance des mesures arrêtées, a-t-on également appris ce vendredi.
Selon le directeur général de l'ARS, Patrice Richard, le niveau épidémique actuellement atteint en Guadeloupe "était attendu pour juillet-août" après le début en juin de l'hivernage, la saison des Caraïbes où il pleut le plus, contrairement à l'autre saison, le Carême (décembre à mai), où les pluies sont plus rares.
Le chikungunya (maladie de l'homme courbé qui se recroqueville, en langue bantoue) se manifeste par de fortes fièvres et céphalées accompagnées de courbatures et d'éruptions cutanées, une grande fatigue et des douleurs musculaires qui peuvent s'apaiser après une dizaine de jours ou réapparaître sous forme chronique durant six mois à un an, a rappelé ce vendredi le directeur du SAMU-971, le Dr Patrick Portecop.
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