Robert Ménard soutenu par le Front National lors des dernières municipales était l'invité d'Anne-Sophie Lapix, lundi soir sur France 2, lors de l'émission Mots croisés consacrée aux divergences au sein du parti frontiste.
À cette occasion, l'élu a indiqué que 64,6% des élèves inscrits en primaire et en maternelle étaient de confession musulmane. Une statistique qui fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Les médias, les élus politiques et les utilisateurs de Twitter ont commenté la déclaration du premier magistrat de la ville de Béziers. À l'image de Karine Berger, députée socialiste des Hautes-Alpes.
Alors comment Robert Ménard a obtenu cette estimation ? En comptant les noms des élèves inscrits dans les écoles de la ville. "Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardon de vous dire que le maire a les noms, classe par classe, des enfants. Je sais que je n'ai pas le droit, mais on le fait", a-t-il justifié. Et Robert Ménard d'enfoncer le clou : "Les prénoms disent les confessions. Dire l'inverse, c'est nier une évidence." Le fondateur de Reporters Sans Frontières a reconnu qu'il n'avait pas le droit de procéder à ce calcul. En France, les statistiques ethniques ou traitant des orientations religieuses sont interdites depuis 1978.
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