Le retour en politique de Nicolas Sarkozy suscite de moins en moins de doutes. Après la technique dite de la carte postale, l'ancien chef de l'État a multiplié les apparitions en public ces derniers mois.
Mais depuis plusieurs jours, et la démission de Jean-François Copé à la tête de l'UMP, son nom circule parmi les potentiels candidats à la présidence du parti lors du congrès qui se tiendra à l'automne prochain. Retour sur une semaine où Nicolas Sarkozy - et ses proches - ont distillé l'idée d'un retour en politique plus rapide que prévu.
Près d'une semaine après la démission du président de l'UMP, le parti est dirigé par le triumvirat Raffarin/Fillon/Juppé. Les deux derniers ne cachant pas leurs ambitions, les proches de Nicolas Sarkozy s'inquiètent. Et si les anciens premiers ministres en profitaient pour placer leurs hommes en vue de la primaire ? Une hypothèse qui pourrait inciter l'ancien chef de l'État à rentrer dans la course plus tôt que prévu.
Au lendemain de son déjeuner avec Vladimir Poutine, qui intervient quelques jours avant la visite du président russe à l'Élysée, Nicolas Sarkozy a laissé planer le doute à propos de sa participation aux commémorations du Débarquement. Après avoir décliné "pour raison d'agenda" dans un premier temps, il a finalement confirmé sa présence.
Pendant ce temps-là, à Paris, Bernard Tapie avait un conseil à donner à celui qu'il définit comme son ami. "Surtout ne reviens pas", lui lançait l'ancien patron d'Adidas sur RTL, qui en a profité pour rappeler qu'il "n'aime pas" François Hollande.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, l'un des plus fidèles lieutenants de Nicolas Sarkozy est monté au créneau pour lui. Son ancien collaborateur et ami de longue date, Brice Hortefeux, a appelé de ses vœux une candidature de l'ex-président pour reprendre les rênes de l'UMP.
Le même jour, l'ancien locataire de l'Élysée a reçu un soutien pour le moins inattendu. Son ex-rival Dominique de Villepin a estimé que "Sarkozy est un des très rares à pouvoir rassembler la droite".
Devant l'imminence d'un retour de Nicolas Sarkozy, certains à l'UMP commencent à crier au hold-up. Après Xavier Bertrand, qui avait souhaité que ceux qui ont participé à la campagne de 2012 "restent à l'écart", Bernard Debré en a rajouté une couche. "L'UMP n'a pas à se courber devant Sarkozy", a estimé le député de Paris. De quoi modérer l'enthousiasme d'un éventuel retour de l'ex-président.
Nicolas Sarkozy s'est rendu en Normandie, pour commémorer le 70e anniversaire du D-Day, en compagnie de 19 chefs d'État et de gouvernement, ainsi que d'un autre ancien Président français, Valéry Giscard d'Estaing.
En marge des célébrations, le mari de Carla Bruni a estimé que "la politique n'avait pas sa place là". Et d'ajouter : "Un autre jour peut-être."
Nicolas Sarkozy a également tenu un discours à double sens, lorsqu'il a déclaré que "l'on échappe pas à son destin". Parlait-il des GI's tombés à la guerre ou de son cas personnel ? Dans tous les cas, s'il veut se présenter à la présidentielle 2017, les Français souhaitent qu'ils passent par une primaire à l'UMP.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte