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Jean-Luc Mélenchon était l'invité du Grand Jury, dimanche 1er novembre
Crédit : RTL / Frédéric Bukajlo / Abacapress
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Des élus socialistes, dont le président PS de la commission des lois Jean-Jacques Urvoas, ont déposé une proposition de loi visant à revoir les règles de l'élection présidentielle. Il est notamment question de réformer le système des 500 "parrainages" nécessaires à une candidature. Le texte propose ainsi de rendre publique la liste des élus qui ont accordé leur signature. Invité du Grand Jury sur RTL, dimanche 1er novembre, Jean-Luc Mélenchon juge qu'il s'agit d'une "arnaque" et qu'il faut aller plus loin en donnant le droit à "tous les élus" de parrainer. Car actuellement, ce sont environ 47.000 des 600.000 élus qui ont la possibilité de soutenir un candidat. "500 notables se voient investis d'un privilège qu'ils n'ont pas demandé et dont ils se passeraient volontiers", déplore-t-il.
"Si le PS veut démocratiser les conditions de parrainage", le député européen milite même pour l'ouverture des parrainages aux citoyens inscrits sur les lites électorales. "Puisque Monsieur Urvoas veut changer la règle du jeu, je propose que 100.000 Français puissent parrainer une candidature à l'élection présidentielle en donnant leur nom, leur prénom et leur carte d'électeur", annonce-t-il. D'après lui, "le privilège du parrainage ne doit pas rester confiné à 500 mains", d'autant qu'il "n'y avait pas de règles du tout" au début de la Ve République. "C'est ainsi que le général de Gaulle ne trouvait pas indigne de se confronter à 'Monsieur Marcel Barbu'".
En attendant, Jean-Luc Mélenchon craint un effet pervers de cette proposition de loi si elle venait à être votée. "Qui aujourd'hui donne des parrainages en dehors des grands partis ? Les élus des petites communes qui ne sont pas engagés et sont attachés à la démocratie. Et maintenant on va publier leurs noms. À mesure, des pressions pourront s'exercer", a-t-il affirmé en illustrant ses propos avec un chantage à "la subvention pour le clocher".
Selon lui, cette réforme serait également un moyen déguisé pour l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2017. "Entres autres. Clairement, l'intention n'est pas d'empêcher François Hollande ou Nicolas Sarkozy. C'est bien moi qui suis visé et la famille politique que je représente", estime Jean-Luc Mélenchon avant d'indiquer qu'une éventuelle candidature de sa part sera annoncée "le moment venu".
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