Nicolas Sarkozy a vertement critiqué François Hollande samedi 16 mai lors d'un meeting dans l'Hérault, ironisant sur le président "Moi je" et le qualifiant de "poids mort pour la France". "La situation est extrêmement préoccupante. On savait qu'avec "Moi je", ça ne serait pas terrible. Ça dépasse toutes nos espérances", a lancé le président de l'UMP devant quelque 2.000 personnes à Saint-Georges-d'Orques.
"En 2015, il a pris de l'expérience : il ne nous promet pas l'inversion de la courbe du chômage cette année, mais pour l'année prochaine. Il y a une chose qu'il n'a pas compris, "Moi je" : le chômage, après le matraquage fiscal , il en est directement responsable. En 2017, il y a un poids mort pour la France qui appartiendra au passé", a poursuivi l'ex-président de la République.
J'accuse le gouvernement socialiste d'être directement responsable de l'augmentation invraisemblable du nombre de chômeurs
Nicolas Sarkozy
"Aucun pays n'a connu un choc fiscal de la violence de celui imposé aux ménages et à nos entreprises. Ce n'est pas une question de spécialiste ou d'amateur, de droite ou de gauche, de riche ou de pauvre, c'est du bon sens : quand on est en Europe et que le marché premier c'est l'Europe, avec un tel matraquage, comment voulez-vous que nos entreprises participent à l'économie européenne?", a-t-il encore lancé. "J'accuse le gouvernement socialiste d'être directement responsable de l'augmentation invraisemblable du nombre de chômeurs. (...) Et maintenant il fait quoi, "Moi je"? Il regarde, il va fêter son 3e anniversaire dans les Caraïbes, etil va saluer, sic, le "dernier grand personnage", Fidel Castro," a encore ajouté le président de l'UMP, venu apporter son soutien à Dominique Reynié, tête de liste de la droite pour les régionales en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
Nicolas Sarkozy, qui a également multiplié les critiques à l'encontre de la réforme "invraisemblable" du collège de Najat Vallaud-Belkacem, a aussi égratigné le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui l'avait accusé d'être "légèrement xénophobe" en raison justement de ses attaques visant notamment la ministre de l'Education nationale. "Un responsable de gauche dont j'ai oublié le nom, que je ne connais même pas, a dit que j'étais "presque xénophobe". Je ne vois pas comment on peut être presque xénophobe. C'est stupide. (...) En tout cas, lui , il n'est pas presque stupide", a conclu Nicolas Sarkozy.
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