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Pour Jacques Séguéla, "même si on est clochard, on peut mettre de côté 1.500 euros"
Le publicitaire est revenu sur sa fameuse petite phrase sur la Rolex de Nicolas Sarkozy. Un mea-culpa à sa façon.
Jacques Séguéla au festival de Deauville le 9 septembre 2011 (archive).
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
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"Si à 50 ans on n'a pas une Rolex, on a raté sa vie". Cette petite phrase lâchée par Jacques Séguéla en 2009 avait alors énormément fait parler. Le publicitaire, qui était interviewé sur France 2, avait ainsi pris la défense de Nicolas Sarkozy, alors président de la République et critiqué par certains pour son mode de vie "bling-bling".
Jacques Séguéla est revenu sur cette polémique ce lundi 27 juillet sur BFMTV. S'il reconnaît "une connerie", il "ne regrette pas de l'avoir dit". Et s'explique d'une façon qui ne convaincra pas forcément tout le monde.
"Le soir-même (de l'interview sur France 2, ndlr), sur Canal + (dans Le grand journal, ndlr), j'ai dit : 'C'est la plus grande connerie de ma vie' et je me suis flanqué une gifle", se souvient-il sur BFMTV. "Ce n'est pas ce que je voulais dire (mais) je ne regrette pas de l'avoir dit".
La Rolex, "un symbole comme un autre"
Même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros.
Jacques Séguéla
"Ça veut surtout dire que la vie est un rêve, qu'il faut rêver de tout, explique celui qui fut conseiller de François Mitterrand. La Rolex est un symbole comme un autre. J'aurais pu dire une Ferrari ou un stylo Bic, peu importe". "Il n'y a pas de raison de dire aux gens : 'vous êtes condamnés à ne jamais vous faire le plaisir de votre vie'. Même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros", estime Jacques Séguéla.
Mais, à voir le nombre de commentaires au vitriol sur les réseaux sociaux ce lundi, cette nouvelle petite phrase a elle aussi du mal à passer !
