Patrick Balkany mis en examen pour fraude fiscale : "Je ne sais même pas si on est dans un pays démocratique", dénonce l'élu

REPLAY / RÉACTION - Mis en examen pour fraude fiscale dans l'enquête sur son patrimoine, Patrick Balkany dénonce une vengeance politique de la part de la gauche.

Patrick Balkany pourrait perdre son immunité parlementaire.

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

Patrick Balkany mis en examen pour fraude fiscale : "Je ne sais même pas si on est dans un pays démocratique"

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Patrick Balkany a été mis en examen jeudi pour fraude fiscale dans l'enquête sur son patrimoine. Dans ce dossier, l'élu est déjà notamment mis en examen pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale. Une décision judiciaire que n'accepte pas le député-maire de Levallois-Perret. "Je pense que c'est tout à fait scandaleux car j'ai un contrôle fiscal depuis plusieurs mois. On pose des questions, on répond et pendant le contrôle fiscal, on vous pond une plainte avant même que le contrôle soit terminé", lance-t-il évoquant une situation "inhabituelle", "unique" et "scandaleuse".

"Je ne sais même pas si on est dans un pays démocratique", s'interroge l'élu qui voit dans cette mise en examen une décision politique plus que judiciaire. "On s'en prend aux élus de droite, aux amis de Nicolas Sarkozy, déclare-t-il alors que son épouse Isabelle Balkany est aussi mise en examen pour "blanchiment de fraude fiscale". Le maire de Levallois-Perret dénonce alors une simple vengeance de la gauche. "Vous savez, on n'aime pas les gens qui se font élire pendant 32 ans sans discontinuer. C'est inconcevable pour des gens de gauche qui vont se prendre une grande tannée aux régionales, aux législatives et aux présidentielles. Ils sont en train de se venger petitement".
Pour qu'une mise en examen pour fraude fiscale soit ordonnée, il faut que l'administration fiscale porte plainte. L'avocat de Patrick Balkany, Grégoire Lafarge, a dénoncé un "acharnement démesuré confinant à la mise à mort", sans plus de précision. Les juges soupçonnent aussi Patrick Balkany d'avoir, entre avril 2011 et janvier 2014, omis une partie substantielle de son patrimoine et "fourni une évaluation mensongère" dans les déclarations auxquelles sont soumis les élus auprès de l'autorité pour la transparence financière de la vie publique.

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