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Nicole Belloubet : "Le travail d'intérêt général, une manière d'éviter la récidive"

INVITÉE RTL - La ministre de la Justice annonce la création d'une mission de réflexion sur la création d'une agence chargée de développer le travail d'intérêt général.

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, à l'Assemblée nationale le 7 novembre 2017
Crédit : FRANCOIS GUILLOT / AFP
Invitée de RTL Soir du 20/12/2017
00:07:06
Julien Absalon
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C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron : la mise en place d'une agence chargée de développer et encadrer les travaux d'intérêt général (TIG). La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, met la première pierre à la concrétisation de cet engagement en annonçant sur RTL la création d'une mission de réflexion. Elle doit rendre ses conclusions d'ici le 30 janvier.

"On sait aujourd'hui que le travail d'intérêt général est une manière tout à fait positive pour éviter la récidive dans un nombre important de cas", souligne Nicole Belloubet, dont les chantiers lancés dans l'institution judiciaire visent notamment à "réfléchir sur l'efficacité des peines".

Pour Nicole Belloubet, "même si l'on sait les difficultés de la surpopulation carcérale", le travail d'intérêt général n'a pas pour premier objectif de désengorger les prisons. Le gouvernement y voit plutôt une manière "d'éviter la récidive dans un certain nombre de cas". La ministre poursuit : "On sait très bien que quelqu'un qui est mis dans un établissement de détention, pour une courte peine, a plus de chances de récidiver que quelqu'un qui, au contraire, est accompagné dans une forme de réinsertion. (...) L'un des plus grands dangers en termes de sécurité pour notre société, c'est la récidive. À chaque situation, il doit y avoir une peine adaptée, c'est ce qui renforce la crédibilité de la peine".

Le travail d'intérêt général représente actuellement 7% des peines prononcées. Tout en niant avoir un "objectif chiffré", la ministre estime qu'il doit concerner "des gens qui seraient susceptibles d'avoir des courtes peines d'emprisonnement", notamment pour des faits de "stupéfiants" ou de "petits faits divers". Ces délinquants se verraient proposé de "travailler avec des entreprises, associations, collectivités territoriales et administrations d'État" afin qu'il puissent se rendre compte du "sens collectif".

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