Nicolas Sarkozy : quand la droite fait la promotion de son retour

DÉCRYPTAGE - En évoquant "l'espérance" liée à son retour, Brice Hortefeux assure, à l'instar de Bernadette Chirac avant lui, la promo de l'ex-président.

Nicolas Sarkozy à Nice, le 27 septembre 2013

Crédit : AFP / Valéry Hache

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"Nicolas Sarkozy apparaît comme une référence, peut-être même une espérance". En évoquant ce mercredi 29 janvier le retour de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux s'est livré à une séance de promotion de l'ancien président de la République comme seuls ses soutiens sont capables d'en faire.

Une aubaine pour celui dont la candidature en 2017 ne fait presque plus de doute. A l'instar de Brice Hortefeux, ses soutiens parlent pour lui. Résultat : l'ancien président ne sature pas les écrans de sa présence médiatique mais son nom reste sur toutes les lèvres. Henri Guaino, Christian Estrosi, Bernadette Chirac, Jean-Pierre Raffarin ou encore Jean-Louis Borloo ont en commun de régulièrement évoquer le cas Sarkozy. Une sorte de service avant-(re)vente qui ne peut que mener qu'à un come-back sans pour autant saturer les médias de sa présence.

Vers l'abandon des primaires ?

Surtout que son nom n'est jamais autant évoqué que lorsque la droite patine. L'affrontement Fillon/Copé à la fin de l'année 2012, les mauvais sondages en vue des municipales et la difficulté de s'accorder sur un nouveau programme sont autant de bonnes raisons de croire au retour du grand patron. A Paris, on évoque même son intégration à la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet pour apporter du soutien à une candidate en grande difficulté. Brice Hortefeux a toutefois indiqué ne pas savoir si l'ancien chef de l’État allait apporter sa contribution à la campagne de celle dont "il apprécie les qualités".

Les primaires, ça peut être utile pour départager s'il n'y a pas d'évidence. Quand il y a une évidence, ça a moins de sens

Brice Hortefeux

L'ancien ministre de l'Intérieur a même laissé entendre que le retour de l'ancien président pourrait se faire sans passer par la case primaires : "Les primaires, ça peut être utile pour départager s'il n'y a pas d'évidence. Quand il y a une évidence, ça a moins de sens".

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