La droite a conforté sa suprématie dimanche lors du second tour d'élections municipales partielles dans les Hauts-de-Seine, département de banlieue parisienne qui voit disparaître son dernier bastion socialiste, Clichy. La victoire de la droite signe la fin des décennies de socialisme à Clichy-la-Garenne. La liste de Rémi Muzeau (Les Républicains-UDI-MoDem), suppléant de Patrick Balkany à l'Assemblée nationale, remporte une victoire éclatante en raflant 57,82% des voix.
Il est loin devant le socialiste Julien Perez (42,18%), ex-directeur de cabinet du maire sortant Gilles Catoire, qui dirigeait la ville depuis 1985 et avait décidé de ne pas se représenter après l'annulation du scrutin de 2014.
Après avoir fait chuter M. Catoire aux départementales de mars, M. Muzeau a certainement profité d'un désir de changement et de l'absence dans ce scrutin de Didier Schuller, vieux routard de la politique locale, qui rêvait de conquérir Clichy après sa traversée du désert et sa condamnation dans une affaire de financement illégal de son activité politique.
Ce dernier, candidat avec une étiquette UDI en 2014, avait ajouté les mentions UMP et MoDem sur ses affiches et bulletins "privant potentiellement de voix la liste UMP-Modem de M. Muzeau", avait estimé le Conseil d'État pour justifier l'annulation du scrutin.
À Asnières, bastion de droite conquis par la gauche en 2008 mais repris en 2014 par l'UMP Manuel Aeschlimann, ce dernier, à la tête d'une liste LR-UDI, l'emporte à nouveau avec une marge confortable (56,1% des voix). Au terme d'une campagne agitée, il a battu son meilleur ennemi, le socialiste Sébastien Pietrasanta (43,9%), maire de 2008 à 2014.
Le scrutin de 2014, qui s'était soldé par seulement 70 voix d'écart entre les deux rivaux, avait été invalidé en raison de "pressions" à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois que l'implication de M. Aeschlimann soit établie. Au second tour, les taux de participation n'ont été que de 43,45% à Clichy et 45,84% à Asnières.
Ce nouveau rendez-vous en forme de duels entre le PS et Les Républicains conforte la position de l'ex-UMP en vue des régionales de décembre. "Deux nouvelles & très belles victoires républicaines dans les Hauts-de-Seine. Plus de maire socialiste dans le département #DésirDAlternance", a tweeté dans la soirée Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains aux régionales en Île-de-France. "Une nouvelle fois l'incompétence des socialistes est sanctionnée. L'alternance est en marche", a renchéri le député LR Éric Ciotti sur le réseau social.
Par ailleurs, en grande couronne parisienne, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), l'ex-maire PS Monique Delessart a conservé son siège à l'issue du second tour, recueillant 36,76% des voix, devant son ex-adjoint Cédric Pommot (27,86%), les listes UDI-LR (21,27%) et le Front national (14,12%). Le taux de participation s'est élevé à 36,32%. Le précédent scrutin avait été annulé à la suite d'irrégularités invoquées par M. Pommot sur ses propres bulletins.
Dans l'Est, la députée Anne Grommerch (LR) conserve son fauteuil de maire de Thionville à l'issue du second tour, devançant de plus de sept points (53,74%) son rival socialiste et ennemi juré Bertrand Mertz (46,26%), qui avait dirigé la deuxième ville de Moselle de 2008 à 2014.
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