"Le Woodstock des anciens du centre avec VGE", par Nicolas Domenach

"À plus de 90 ans, VGE a toujours le regard chasseur, et pas seulement lorsqu'il voit passer de jolies gazelles, mais aussi le monde, et tout particulièrement l’Europe et la France qu’il a dans sa tête toujours en globe terrestre", explique Nicolas Domenach. "Il vise juste et loin, et on sent à son sourire mutin qu’il n’est pas mécontent de prendre sa revanche sur ceux qui l’avaient enterré trop tôt et qui s’étaient moqués méchamment après les funérailles de François Mitterrand en relevant qu’on en avait pas fait autant pour Valéry Giscard d'Estaing", poursuit le journaliste. "Il est toujours là, ce VGE. Si vivant qu’on aurait cru qu’il allait déclarer sa candidature à la présidentielle de 2017, voire de 2022 !", s'amuse-t-il.

Ce dîner, c'était "le Woodstock des anciens du centre", clame Nicolas Domenach. Parmi les participants, "il y avait des anciens ministres, comme Pierre Méhaignerie, et même un ancien premier ministre, tel Jean-Pierre Raffarin, des anciens grands espoirs pour le grand prix de l’Élysée, tel François Léotard devenu écrivain, des anciens jeunes centristes pas tristes, tel le sénateur Yves Pozzo di Borgo, et plein d'anciens jeunes giscardiens", raconte-t-il.

"Ces 'magnifiques' qui couraient avec le vent ont pris du ventre, des rides de fatigue, des fractures au cœur et des valises de regrets sous les yeux. On se prenait à chercher la tente à oxygène pour la réanimation", ironise le journaliste.