Laurent Gerra imitant Jack Lang : "Je vais organiser des primaires de la gauche vosgienne"

Si on avait oublié que Jack Lang est né dans les Vosges, Laurent Gerra, lui, s'en souvient bien. "Jack Bonjo la Jada, sto lo Jacquot !", débute-t-il. L'ancien ministre de la Culture n'a pas digéré le fait de ne pas avoir été nommé lors du dernier remaniement. "Je l’ai dit et je le redis, Heidi, le récent remaniement gouvernemental étant un replâtrage qui m’a ulcéré, révolté, révulsé... d’autant plus que le poste de prestige auquel j’aspirais m’est encore passé sous le nez."

Le fondateur de la fête de la musique a "décidé de passer à l'action pour réanimer les valeurs d’une gauche audacieuse et inventive, dont je me sens plus que jamais le parangon , Harpagon... Je vais organiser des primaires, des primaires de la gauche vosgienne, qui aujourd’hui me semble être la seule gauche qui mérite qu’on se batte pour elle. Et si je gagne ces primaires, je serai alors en pool position pour représenter la gauche et empêcher la ré-élection de ce teinté ingrat de Hollande !".


Toute la gauche vosgienne est invitée à participer. "Depuis l’irascible leader du Parti de gauche vosgien, Jean-Luc Mélangeons qui se met en colère dès qu’il a bu un coup de trop, jusqu’au chatouilleux et ambitieux Manuel Vals d’Ajol... Mais d’autres candidats se bousculent au portillon de ces primaires  : les socialistes vosgiens, bien sûr, comme l’ultra-libéral, Emmanuel Macaron, un jeune pâtissier qui monte, et puis notre fringant inséminateur de juments : Arnaud Monte et Bourre, notre garde-forestier, Michel Sapin de Noël, une éleveuse de chiens de traîneaux, Ségolène Royal-Canin et Dominique Strauss-Kahn à pêche, qui comme son nom l’indique à toujours sa gaule à la main, mon cousin."